Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

FRATERNITE MATIN

Pour faciliter et sécuriser le retour au bercail des réfugiés ivoiriens au Liberia qui sollicitent  chaque jour l'aide des autorités administratives, le sous-préfet de Bloléquin, Koffi Yao Kan Claude, qui a beaucoup de ses administrés parmi ces derniers,  a financé à hauteur de 500.000 francs CFA la construction d'une pirogue. Ce, avec l'autorisation du préfet du département, Kouakou Yao Dinard. L'inauguration de cette pirogue  a eu lieu, le 27 janvier, sur les rives du fleuve Cavally au poste frontalier de Zilébly. Pour le sous-préfet de Bloléquin, depuis la visite du président Alassane Ouattara au Liberia, les réfugiés sont de plus en plus nombreux à vouloir rentrer chez eux. Il a invité les cadres et élus du département à s'impliquer dans leur retour.

LE PATRIOTE

- Advertisement -

 La justice ivoirienne a annoncé vendredi qu'elle refusait à Michel Gbagbo, le fils de l'ancien président Laurent Gbagbo, le droit de quitter la Côte d'Ivoire pour se rendre à une convocation de la justice française. La Cour d'Assises d'Abidjan, devant laquelle il est mis en accusation pour des "crimes commis à l'occasion de la crise post-électorale devant siéger bientôt, un déplacement hors du territoire national risque de compromettre la bonne tenue de cette session", argumente le parquet général près la Cour d'appel d'Abidjan. "Dans l'attente de ce procès et pour éviter tout blocage, l'accusé Michel Gbagbo ne peut être autorisé à effectuer ce voyage", dont le parquet général n'"(était) pas informé", poursuit-il dans un communiqué signé par le procureur général Aly Yéo. M. Gbagbo, 42 ans, doit répondre lundi "à une convocation de la juge d'instruction du Tribunal de grande instance de Paris" Sabine Kheris "dans le cadre d'une affaire l'opposant à Guillaume Soro", le président de l'Assemblée nationale ivoirienne.

  L'INTER

 Ils ne s'attendaient certainement pas à être confrontés à cette situation difficile, une fois intégrés dans les fichiers des Impôts. 390 éléments des Forces nouvelles (FN, ex rébellion du Nord) qui ont été admis dans les différents services des Impôts, dans le cadre de la mise en œuvre des accords politiques de Ouagadougou, sont aujourd'hui mécontents. Et pour cause. Selon une source proche de ces ex-combattants, ces hommes et femmes parmi lesquels il y a des administrateurs, des contrôleurs, des inspecteurs et des agents de constatation des Impôts travaillent dans des conditions "précaires". Ils travailleraient même sans numéro matricule, donc au noir. Cette situation, qu'ils désapprouvent avec force, a amené ces ex-éléments des Forces nouvelles à saisir les institutions de la République. Ainsi, ils ont adressé un mémorandum à la présidence de la République pour informer officiellement le chef de l'État, Alassane Ouattara, du calvaire qu'ils vivent. De même, ce document a été acheminé au cabinet du président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, et au Grand médiateur, N'golo Coulibaly.