Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le directeur des Opérations de la Banque mondiale pour le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée et le Togo, avec résidence à Abidjan, Ousmane Diagana, a souligné lundi, au cours d'une rencontre avec la presse, que les secteurs porteurs de richesses seront la priorité de l'institution internationale. "Nous souhaitons une croissance profitable à tous, avec une large réduction du taux de pauvreté", a indiqué Ousmane Diagana. Mais pour y parvenir, selon lui, il faudrait investir "ensemble" sur les programmes porteurs de richesse. Ce qui fera ressentir l'impact de la croissance économique sur un grand nombre de la population, note-t-il. "L'impact de la croissance constitue une préoccupation. Certes, il y a des initiatives qui sont prises par le gouvernement, mais elles doivent continuer". Selon le directeur des Opérations, son rôle est "de faire en sorte que les performances réalisées par la Côte d'Ivoire soient maintenues et consolidées. A travers des programmes beaucoup plus structurants, efficaces, transformateurs et bien repartis". Ce, afin que le pays amorce un développement véritable. Car, la Banque mondiale est consciente et optimiste que le potentiel de la Côte d'Ivoire pourra déverrouiller les difficultés des pays limitrophes. Et que le pays soit le pilier économique de l'Afrique de l'ouest. "La nouvelle relance économique de la Côte d'Ivoire sera la solution de l'Afrique de l'Ouest", tranche-t-il.

  LE DEMOCRATE

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  Le Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) s'opérera du 10 mars au 9 avril, a annoncé, lundi à Abidjan, le ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse, lors de la 4ème réunion du comité national du RGPH, contrairement au premier chronogramme qui prévoyait son exécution du 03 novembre au 03 décembre 2013. "Le financement est acquis, sauf l'incident du report qui a entraîné un surcoût d'environ 675 millions de FCFA", a expliqué Mabri Toikeusse, ajoutant que les outils informatiques dont le nombre est estimé à quelque 27.500 appareils sont entièrement acquis grâce à l'institut brésilien de géographie et de statistiques qui en a fourni 20.200 et le gouvernement ivoirien 7.500 et seront livrés, fin janvier. Le directeur de l'Institut national de la statistique (INS), secrétaire du comité national, Ba Ibrahim, a pour sa part annoncé les grandes dates de ce processus, notamment la compilation des résultats préliminaires prévue du 22 avril au 15 mai, l'enquête post-censitaire de couverture, du 28 avril au 30 juin, l'analyse des données, du 4 août au 31 octobre, la publication et la diffusion des résultats, du 2 novembre au 31 décembre, et l'archivage, du 1er au 31 décembre 2014.

LE PATRIOTE

Après Ity, Tongon et Bonikro, la Côte d'Ivoire a inauguré hier (lundi), sa quatrième mine d'or. Il s'agit de la mine d'or d'Agbaou, située au centre-ouest, dans le département de Divo et exploitée par la société de droit canadien Endeavour mining. Pour un investissement de 80 milliards FCFA. Et cela, en présence du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, représentant le chef de l'Etat. Délivrant par la suite le message du Premier ministre qui a dû regagner Abidjan pour honorer un autre rendez-vous, le ministre de l'Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, a salué cette entreprise qui a répondu à l'appel lancé par le gouvernement aux potentiels investisseurs et structures. Toute chose qui a favorisé la mise sur pied en 2012, malgré la crise, de cette mine d'or qui permet de créer la richesse et des emplois. "En 15 mois, vous avez créé une mine aux normes internationales", s'est réjoui le représentant du Premier ministre.

Estimant que le secteur minier devra contribuer à l'émergence de la Côte d'Ivoire à l'horizon 2020. Et mieux, faire de cette nation un pays minier majeur. Aussi Jean-Claude Brou a-t-il rappelé les actions visant à atteindre cet objectif. A savoir entre autres, la révision du code minier avec un code minier consensuel et compétitif, le développement des sociétés minières, la modernisation du cadastre minier, le renforcement des capacités des acteurs du secteur, un plan d'action de lutte contre l'orpaillage sauvage.