FRATERNITE MATIN
La distribution de 2.000 kits alimentaires offerts par le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, à chacune des treize communes du district d'Abidjan, a eu lieu, samedi dernier, à Anyama et Bingerville. Soit un don destiné à 26 000 familles, d'une valeur de 350 millions de francs CFA. En présence des maires d'Anyama, Amidou Sylla et de Bingerville, Beugré Djoman. Le gouverneur du District d'Abidjan, Robert Beugré Mambé, a remis ce don au nom du président de la République. Ce sont des poulets, du riz, de la tomate, de l'huile… qui ont été remis aux familles comme contribution du président Alassane Ouattara pour leur repas de fête de fin d'année. La veille, vendredi, 500 familles issues de quartiers déshérités d'Abidjan, ayant pris part à un dîner à leur intention, avaient également reçu, chacune, une enveloppe de 100 mille francs CFA. Le gouverneur a insisté sur la nécessité pour les Ivoiriens de se donner la main pour le développement de la Côte d'Ivoire, afin d'en faire un pays émergent à l'horizon 2020, conformément à la volonté du président Alassane Ouattara.
LE DEMOCRATE
Une centaine de ressortissants ivoiriens vivant en République centrafricaine (RCA) sont arrivés lundi en début de soirée à Abidjan où ils ont été accueillis à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny par le ministre des affaires étrangères, Charles Diby Koffi et son homologue de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l'extérieur, Ally Coulibaly. Ils sont au total 123 personnes de 20 familles et plus d'une vingtaine d'enfants ramenés au bercail à bord du vol spécial affrété par le gouvernement ivoirien sur instruction du chef de l'Etat, Alassane Ouattara. Plus de la moitié de ces "réfugiés" sont nés en République Centrafricaine (RCA). "Nous ne connaissons personne ici en Côte d'Ivoire", renchérit Mme Bah, mère de sept enfants dont un adopté. "Nous avons tout perdu. Là-bas, on ne trie pas musulmans, chrétiens, nationaux et étrangers", a-t-elle poursuivi en déplorant la "terrible" situation. Un autre convoi d'une centaine de personnes est également prévu, mardi, selon Charles Diby Koffi qui a par ailleurs remercié la France pour avoir accepté de "sécuriser" cette opération à travers ses soldats. Le transport est assuré par la compagnie nationale aérienne, Air Côte d'Ivoire.
L'INTELLIGENT D'ABIDJAN
C'est le 21 novembre que le président de la Commission dialogue vérité et réconciliation (CDVR) a remis son rapport d'étape au président Alassane Ouattara au cours d'une cérémonie solennelle. Lundi, Charles Konan Banny a rencontré la presse dans son ensemble. Première étape de la divulgation dudit rapport pour laquelle il opte à présent. C'est à juste titre que le contenu du rapport, fruit de deux ans de travail de terrain et de réflexion a été présenté dans ses grandes lignes aux journalistes qui n'ont pas manqué de poser des questions pour en savoir un peu plus sur les enjeux de la mission de la CDVR. Encore une fois, l'orateur du jour a présenté les sept thématiques qui sont les principaux axes de travail de la commission. Parmi celles-ci on relève : la période prise en compte pour mener les enquêtes (de 1990 à 2011 selon le vœu des sondés), les types de violations, les formes de réparation, la question proprement dite de la réconciliation, les réformes institutionnelles à mener… Une fois ce tableau présenté, le conférencier a, dans la conclusion de son propos liminaire, exprimé sa position sur la réconciliation nationale. Il a décoché quelques flèches à l'encontre de tous ses torpilleurs. Ceux qui militent pour la fin de son mandat.
