Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

A la fin de deux jours de travaux, lors de leur 7ème colloque qui s'est tenu du 28 au 29 novembre, à Abidjan, les membres de l' Association internationale des services du Trésor (AIST) en sont arrivés à la constatation que chaque pays doit renforcer les acquis du processus de décentralisation. Et cela passe, en premier lieu, par les fonds. Ils demandent, à cet effet, qu'il soit mis en place des mécanismes qui permettent d'optimiser la mobilisation des ressources financières. Ce point paraît d'autant plus important qu'il est l'un des principaux problèmes qui se posent aux responsables des collectivités locales. Pour que les ressources servent réellement, il faut qu'elles soient bien gérées. Le colloque d'Abidjan insiste donc sur une bonne gouvernance financière dans les administrations des collectivités locales. Les participants en appellent, pour cela, au renforcement du dispositif juridique de gestion transparente des finances. Toujours dans la même veine, ils recommandent la stricte application de l'orthodoxie des finances publiques par les gestionnaires locaux. La rencontre s'est achevée par l'assemblée générale de l'AIST au cours de laquelle le Malgache Orlando Robimanana a été élu président. Il succède donc au directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique de Côte d'Ivoire. Son mandat durera un an.

    

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LE NOUVEAU REVEIL

Un matin de décembre 1993, le 7 exactement, un matin bousculé par le vent, un baobab s'est abattu dans un bruit épouvantable, un baobab vénérable, le plus grand de la patrie. Un homme qui avait traversé presque le siècle a tiré sa révérence. Un grand homme, un homme ordinaire qui a fait des choses extraordinaires. Le président Félix Houphouët-Boigny, cerveau politique de premier ordre disait de lui le général de Gaulle, c'était d'abord un style, une composition très étudiée, de l'humour, du calme et un optimisme affichés. Ce style était d'abord au service d'une politique « progressiste » à l'intérieur, attachée à contenir les forces négatives à l'extérieur. Le président Houphouët-Boigny était un libéral en économie, mais un libéralisme encadré, et ferme sur le régalien. Vingt ans après sa mort, nous n'allons pas refaire l'histoire de la vie politique pleine du président Houphouët-Boigny qui se confond avec celle de l'histoire contemporaine de notre pays. Félix Houphouët-Boigny, c'était la diplomatie chevillée au corps avec des principes : "non-ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats, la Côte d'Ivoire, amie de tout le monde, ennemie de personne , paix à l'intérieur et à l'extérieur de son pays".

    

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

La Côte d'Ivoire (hommes et dames) n'est pas montée sur la plus haute marche du podium à la Coupe du monde de taekwondo samedi au palais de sports de Treichville. Pour sa première participation à une coupe du monde de taekwondo, les sélections ivoiriennes ( hommes et dames), n'ont pas rougi face aux grandes nations de cette discipline. Mieux, les tireurs ivoiriens ont rivalisé d' ardeur, avec la Chine, la Corée, la Russie, le Brésil, les Etats- Unis, qu'elles ont battus en phase éliminatoire et direct. Résultats de leur engagement : la médaille d'argent chez les hommes et la bronze pour les dames. Gbané Seydou et ses coéquipiers, après avoir sorti la Chine en quarts de finale (17-15) , puis la Russie en demi-finale à la suite d'un combat âprement disputés, rêvaient de l'or à domicile face à la sélection mexicaine. Les tireurs ivoiriens déchanteront en finale face aux tireurs mexicains, plus expérimenté. La Côte d'Ivoire malgré cette unique défaite, est vice-championne du monde de taekwondo. Les tireuses ivoiriennes pour leur part ne franchiront pas le cap de la finale. Car elles se feront éliminer en demi-finale face à la Chine (9-17). Malgré cette défaite, Ruth Gbagbi et ses coéquipières enfileront la médaille de bronze (3ème).