Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
5 Min de Lecture

FRATERNITE MATIN

L'émir du Koweït, Sheikh Sabah Al-Amad Al Jaber Al Sabah, a promis mardi environ 500 milliards de francs CFA d'investissements dans les pays africains. C'était à l'occasion de l'ouverture officielle du 3e sommet arabo-africain que son pays accueille. "J' ai l'honneur de vous annoncer que j'ai donné mes instructions aux responsables du Fonds (Fonds koweïtien d'investissement) pour accorder des prêts bonifiés de la valeur d'un milliard de dollar en faveur des pays africains dans les cinq années à venir", a-t-il déclaré. Le Koweït souhaite investir ces fonds dans des projets d' infrastructures "qui sont d'une grande valeur ajoutée" pour les économies des pays africains, a expliqué le souverain. Qui dit être également motivé par "les opportunités prometteuses" que représente l'Afrique. Devant plusieurs dizaines de chefs d'État et de souverains réunis dans l'auditorium du Palais Bayan, l'émir a également annoncé la création d'un prix pour promouvoir la recherche et le développement. "Je suis heureux de déclarer l' intention du Koweït d'attribuer un prix annuel d'une valeur d'un million de dollar (environ 500 millions de francs CFA) au nom de feu Dr. Abdoul Rahmane Al Sumait, consacré aux recherches de développement en Afrique et supervisé par la Fondation koweïtienne de développement scientifique", a précisé l'émir du Koweït.

NOTRE VOIE

- Advertisement -

Dieusmonde Tadé, journaliste au quotidien Le Nouveau Réveil et président de la Section ivoirienne des médias pour la paix (SIMP), a été enlevé dans la nuit du 18 au 19 novembre 2013, à la gare de taxis woro-woro des II Plateaux (Abidjan-Cocody), par des individus non identifiés. Les hommes en armes ont laissé le journaliste dans une mare de sang à Gomon, une localité située à quelques kilomètres de Sikensi, à 40 km d'Abidjan. L'enlèvement du journaliste est survenu après une interview que lui a accordée l' ex-présidente du conseil d'administration du Burida, Tantie Oussou, dont le domicile est pris en otage par un ex-chef rebelle. Celui- ci refuse de payer le loyer. Dieusmonde Tadé témoigne qu'il n'a pas vu le visage de ses ravisseurs qui lui ont porté une cagoule et l'ont transporté dans un véhicule de type 4×4. Il ne savait pas non plus où il se trouvait. Après les traitements inhumains qu'ils lui ont fait subir, les hommes en armes ont laissé le confrère en pleine brousse. Le journaliste blessé a regagné Sikensi après moult difficultés. La nouvelle est tombée sur le monde de la presse comme une véritable frayeur. Car la corporation des journalistes n'est pas encore remise de la nouvelle de l' assassinat de Désiré Oué, rédacteur en chef du mensuel Tomorrow, à son domicile par des hommes en armes, dans la nuit du 15 au 16 novembre dernier.

LE NOUVEAU REVEIL

Les travaux de réhabilitation du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yopougon ont été officiellement lancés hier (mardi). A cet effet, un protocole d'accord de partenariat a été signé par le ministre de la Santé et de la Lutte contre le sida, Dr Raymonde Goudou-Coffie, sa collègue auprès du Premier ministre, chargée de l'Economie et des finances, Nialé Kaba et le groupement d'entreprise Setao-Bouygues bâtiment international, représenté par Nicolas de Roquefeuil, directeur général de Setao, avec l'appui du ministre du Commerce extérieur de la France, Nicole Bricq.

Pour Mme Kaba Nialé, ce financement d'une enveloppe budgétaire de 40 milliards de francs CFA constitue un grand soulagement pour la Côte d'Ivoire et en particulier pour les malades qui fréquenteront le CHU. Elle a ajouté que ces travaux permettront également à ladite infrastructure de retrouver des normes conformes aux standards internationaux. Sa collègue de la Santé, Mme Goudou- Coffie, a traduit sa reconnaissance à toutes les personnes qui ont contribué à la mise en place du financement et à la mise en œuvre desdits travaux de restructuration et de réhabilitation du CHU. Quant à Nicole Bricq, elle a réitéré la volonté de la France à accompagner le gouvernement ivoirien chaque fois que le besoin se fera sentir.