FRATERNITE MATIN
Selon la Première dame Dominique Ouattara, dans les rapports du département américain sur la traite des personnes (2012-2013), la Côte d'Ivoire passe de l'étape catégorie 2 sous surveillance à la catégorie 2. Elle l'a annoncé au cours de la 28e réunion des partenaires et des membres du Conseil de la Fondation de l'International cocoa initiative (ICI), à Abidjan. Au dire de la Première dame, ce reclassement du pays est un "progrès significatif" dans la lutte contre les pires formes du travail des enfants. Avant d'ajouter que le plan d'actions national de lutte contre la traite et les pires formes de travail des enfants, adopté le 23 mars 2012, est "le document de référence dans lequel doivent s'inscrire toutes les actions menées par les acteurs engagés dans cette lutte en Côte d'Ivoire". Depuis sa création, c'est la première fois que l'International cocoa initiative choisit la destination Afrique et particulièrement celle de la Côte d'Ivoire pour cette réunion. En plus de la production du chocolat, elle se donne pour mission de "contrôler et soutenir les actions de lutte contre les pires formes du travail des personnes vulnérables et le travail forcé dans la cacaoculture".
LE PATRIOTE
Une trentaine de bacheliers ivoiriens ont été sélectionnés pour aller poursuivre leurs études aux Etats-Unis dans la filière pétrole. Le ministre du Pétrole et de l'Energie, Adama Toungara a reçu ces futurs étudiants pour les rassurer sur leur départ imminent. "Personne ne restera ici. Vous partirez certainement à la mi-décembre le temps que les services de la Direction générale des hydrocarbures règlent les dernières formalités et les modalités d' inscription dans les différentes universités", a déclaré le ministre. En octroyant ces bourses d'études aux meilleurs bacheliers du pays, le ministre Adama Toungara et ses collaborateurs entendent doter la Côte d'Ivoire de futurs cadres hautement qualifiés dans le secteur du pétrole.
L'INTER
Juste après la qualification des Eléphants pour le Mondial 2014, le technicien franco-tunisien Sabri Lamouchi s'est permis d'indiquer la voie à suivre au président de la Fédération ivoirienne de football (FIF). "Très sincèrement, malgré les souffrances pendant 18 mois, je suis très fier. Les joueurs ont fait des efforts, on a essayé tant bien que mal de construire quelque chose. On doit continuer dans cette voie-là", a-t-il dit. Lamouchi, entre autosatisfaction et narcissisme, arrache déjà un objectif à Sidy Diallo: jouer la Coupe du monde au Brésil. Il oppose à ses dé tracteurs l'argument de la mission accomplie pour ne même pas penser au limogeage, encore moins à la démission. Or sur le banc ivoirien, il n'a absolument rien fait. Sabri Lamouchi s'est montré totalement incapable, depuis 18 mois, de donner un fond de jeu à la sélection nationale, s'agrippant aux individualités en désespoir de cause. Face à un tel échec, Sidy Diallo peut-il le limoger? Il semble que le président de la FIF est déterminé à rester sur une ligne de conduite à laquelle il n'entend point déroger. Il n'y a pas de raison, selon lui, à limoger un sélectionneur national avec une qualification sous les bras. Dommage.
