Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le président Alassane Ouattara a demandé que les députés se rendent dans l' Ouest, en vue d' apporter leur contribution au règlement des litiges fonciers dans la région. Il y a de fortes chances que cela se fasse dans le cadre d' une commission parlementaire sur le sujet. Le ministre de l' Agriculture, Coulibaly Sangafowa, l' a laissé entendre jeudi. La commission parlementaire, selon les explications du ministre de l' Agriculture, pourra s' informer de la situation réelle du foncier rural. Mieux, ses membres pourront sensibiliser les populations au respect des règles établies par la loi sur le foncier de 1998 revisitée en 2013. Ainsi, on pourrait expliquer aux uns et autres qu' il faut éviter les transactions illégales de terrains, comme cela a été fréquemment le cas ces dernières années. Sur la question, Coulibaly Sangafowa fait remarquer que le dernier rapport de l' Ong Human rights watch a révélé que ce sont des autochtones, à l' ouest, qui se sont permis de vendre à des allochtones des terres appartenant à des personnes en exil. Il ne s' agit donc pas d' étrangers qui s' en seraient accaparés. Ces faits, en grande partie à la base de conflits, doivent cesser, exhorte le ministre.

L' INTER

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Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N' guessan, a précisé dans un communiqué que l' opération de collecte de fonds lancée samedi pour aider son parti à mieux fonctionner ne concerne pas Laurent Gbagbo, qui est en prison à La Haye. Pascal Affi N' guessan a expliqué que l' association du nom de l' ex-chef de l' Etat détenu à la prison de la CPI dans la bande annonce de jeudi "est le fait d' un malentendu". Le président du FPI a réaffirmé que cette opération de collecte vise à permettre "la réhabilitation des locaux qui lui tiennent de siège, de lui donner les moyens logistiques pour l' administration du parti et les moyens financiers pour sa redynamisation". Pour rappel, le principal parti de l' opposition a initié une opération baptisée "Je donne au FPI". Pour la secrétaire nationale du FPI aux Finances et au patrimoine, Simone N' guessan, pour que le parti fondé par Laurent Gbagbo continue de vivre, il faut faire contribuer tous ses militants et les démocrates de tous les horizons.

L' INTELLIGENT D' ABIDJAN

Les Burkinabé vivant en Côte d' Ivoire devront désormais présenter une carte consulaire biométrique pour toutes leurs opérations. Le lancement de cette opération qui vise à identifier plus de 3 millions de ressortissants a eu lieu samedi au Consulat du Burkina au Plateau (Abidjan), en présence du ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibril Bassolé et du ministre ivoirien en charge de la Défense, Paul Koffi Koffi. "Il m' est revenu que le coût de la carte fixé à 7 000 francs CFA avait pu susciter quelques divergences. Le gouvernement du Burkina Faso est ouvert à tout dialogue qui pourra permettre de délivrer cette carte dans les meilleures conditions possibles, en tenant compte du pouvoir d' achat réel des populations", a indiqué le ministre Djibril Bassolé. Malgré ces assurances, des ressortissants du Burkina Faso ont exprimé leur mécontentement en organisant un "meeting de protestation". Parmi eux, Ouédraogo Brahima qui a fait connaître les attentes de ses compatriotes. "Cette carte est la bienvenue, mais c' est le coût qui pose problème, vu les réalités que nous vivons. Nous adhérons à ce projet, mais 7.000 FCFA, c' est trop. Il y a aussi le fait que cette carte biométrique a une validité de trois ans, contrairement à l' ancienne qui coûtait 3 400 francs CFA et durait cinq ans. L' idéal aurait été que la validité de cette carte qui coûte 7 000 FCFA puisse être de cinq ans et c' est pourquoi nous plaidons pour que le coût soit réduit".