Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
5 Min de Lecture

FRATERNITE MATIN

 "Quand on regarde la Côte d'Ivoire, on voit qu'elle est devenue un modèle pour l'Afrique et même au-delà, avec des succès indiscutables". Le ministre de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique du Congo, Bruno Richard Itoua, a tenu ces propos, lundi, au cabinet du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de Côte d'Ivoire, à l'issue d'un séjour d'une semaine (du 09 au 15 octobre) dans le pays. Séjour durant lequel il a pu visiter les universités, instituts et centres de recherche. Le ministre congolais a séjourné en Côte d'Ivoire à la demande de son homologue ivoirien. Sa visite répond, selon le ministre Cissé Bacongo, a une volonté exprimée par les chefs d'Etat, Alassane Ouattara et Denis Sassou-Nguesso, de réactiver et dynamiser tous les champs de coopération laissés en friche. En vue de la réalisation de leur ambition partagée de faire de leurs pays des pays émergents, pour l'un, à l'horizon 2020 et pour l'autre, en 2025. "Plusieurs actions et projets ont été identifiés à l'issue de cette mission. Ils seront mis en œuvre les semaines et mois à venir", a affirmé le ministre Cissé Bacongo.

LE PATRIOTE

- Advertisement -

Tracer les sillons d'un retour sans accrocs au bercail des Ivoiriens qui ont trouvé refuge au Liberia voisin suite à la crise post-électorale qu'a connue la Côte d'Ivoire. C'est le sens de la rencontre tenue avant-hier au Plateau, entre le ministre de la Justice, des Droits de l'homme et des Libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly et les cadres de la partie occidentale de la Côte d'Ivoire. En effet, le gouvernement, qui fait du retour de tous les exilés en Côte d'Ivoire son cheval de bataille, veut impliquer les élus et les cadres des régions afin que ceux-ci l'épaulent dans son combat pour la restauration de la confiance entre les Ivoiriens et aussi pour la sensibilisation à la réconciliation nationale et à la paix. Conduits par l'ancien ministre d'Etat, Emile Constant Bombet, les cadres et élus de l'Ouest ont examiné avec le premier responsable de la justice ivoirienne, selon le chef de la délégation, "les voies et moyens pour permettre aux exilés de retrouver leurs terres ancestrales après la crise". Surtout que plus rien, avec le retour de la paix, de la sérénité et de la tranquillité en Côte d'Ivoire, ne freine encore ce retour. Pour le ministre de la Justice, la Côte d'Ivoire est engagée dans un processus de réconciliation nationale qui doit avancer. Gnénéma Mamadou Coulibaly s'est engagé à lever tous les obstacles, s'ils sont avérés notamment le racket des hommes en tenue, et la dépossession des terres dénoncé dans le dernier rapport de Human Rights Watch, qui empêchent le retour des exilés.

 L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

 Les musulmans du monde entier ont célébré hier mardi la fête de l'Aïd-el-Kebir ou Tabaski, en mémoire d'Abraham le père du monothéisme prêt à sacrifier son fils Ismaël pour Allah quand il voit l'ange Gabriel lui proposer un bélier en échange de son enfant. C'est pour perpétuer ce geste d'Abraham que les musulmans de chaque coin du monde et en particulier ceux de la Côte d'Ivoire ont commémoré ce geste en la gloire d'Allah. A la grande mosquée de Riviera Golf à Cocody, c'est l'imam Traoré Mamadou qui a officié la prière en présence du président de la République Alassane Ouattara. Il a appelé les Ivoiriens à la réconciliation. Pour sa part, le chef de l'Etat a insisté sur la nécessité pour ses concitoyens de regarder dans la même direction. "La fête de Tabaski est une période d'amour, d'unité car une nation rassemblée est une nation qui ira de l'avant. Je souhaite la paix à tous nos concitoyens. Qu'Allah nous protège, donne la paix à la Côte d'ivoire et la plus grande entente entre tous les concitoyens", a souhaité Alassane Ouattara.