Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

En visite en Côte d'Ivoire, la vice-présidente de l'Agence multilatérale de garantie des investissements (Miga), Keiko Honda, a félicité le gouvernement ivoirien pour les progrès réalisés. Au sortir de la séance de travail qu'elle a eue lundi avec le chef du gouvernement, Daniel Kablan Duncan, entouré de quelques membres de son gouvernement, Mme Keiko a assuré le Premier ministre du soutien de son organisation.

La Miga est impliquée dans plusieurs grands projets en Côte d'Ivoire, notamment le pont Henri Konan Bédié et la centrale thermique d'Azito. Kablan Duncan a salué l'appui apporté par cette institution, filiale du Groupe de la Banque mondiale,  à  la relance de l'économie nationale. L'Agence multilatérale de garantie des investissements a pour mandat d'encourager les investissements directs étrangers dans les pays en développement afin de favoriser la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations.

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 NOTRE VOIE

Il y avait foule lundi à l'arrivée de Murielle Ahouré, vice-championne du monde des 100 et 200 m des mondiaux d'athlétisme, à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Dans cette foule, le ministre Dosso Moussa qui a accueilli l'héroïne nationale. Il avait, à ses côtés, le président de la Fédération ivoirienne de l'athlétisme, Nicolas Yao Débrimou, et le père adoptif de Murielle Ahouré, le général Mathias Doué. Côté animation, les fans club, le Comité national du soutien aux Eléphants (CNSE), le village de Modeste rivalisaient d'ardeur. Tout le monde voulait toucher Murielle Ahouré. Les forces de l'ordre ont eu du mal à frayer un chemin à l'athlète ivoirienne. Vêtue d'une robe noire et arborant ses deux médailles d'argent au cou, Murielle Ahouré a salué la foule visiblement heureuse de retrouver les siens : "Je dis Merci aux Ivoiriens. Par leur prière et soutien, j'ai eu ces deux médailles. Je ne m'attendais pas à cette foule après mon arrivée manquée du dimanche. Cette victoire doit être un exemple pour la jeunesse ivoirienne. Je souhaite qu'il y ait des infrastructures pour assurer d'autres victoires", a-t-elle déclaré.

LE NOUVEAU REVEIL

Entre 2.800 à 6.000 cas de grossesses au titre de l'année scolaire 2012-2013. C'est le triste constat fait dans le monde du système éducatif ivoirien. Plus qu'un simple mal, c'est un fléau national que le ministère de l'Education nationale entend combattre en cette rentrée scolaire 2013-2014. Par une campagne dénommée "Zéro grossesse à l'école". Pour y parvenir, un atelier regroupant les différentes Directions du ministère de l'Education nationale et de la Santé scolaire, les membres de la société civile est organisé à Yamoussoukro en vue de l'élaboration d'un "Plan de réduction des grossesses à l'école". Dr Yao Jules, au nom de l'UNFPA, du système des Nations Unies, a livré quelques indications qui montrent l'ampleur du fléau. "En Côte d'Ivoire, nous avons un taux de mariage précoce très élevé. En effet, l'enquête démographique de santé réalisée en 2009 montre qu'avant 15 ans, 12% des jeunes filles vivent déjà en couple. Avant 18 ans, 36% d'entre elles vivent en couple, soit mariée soit en concubinage. Et vous avez une bonne partie de cette population qui compte des élèves. Et cela aussi peut expliquer les grossesses à l'école", a-t-il expliqué.