FRATERNITE MATIN
Anne-Désirée Ouloto, ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, a présidé dimanche à Abidjan la cérémonie de commémoration de la 3ème édition de la Journée internationale de la veuve. A cette occasion, La présidente de l'Association des épouses de militaires de Côte d'Ivoire (l'AEMCI), Coulibaly Amy, a révélé les souffrances des femmes qui ont perdu leurs époux, durant la crise post-électorale. "Les femmes dont les époux n'ont pas été déclarés officiellement morts ne bénéficient d'aucune assistance sociale", a-t-elle déclaré. Selon elle, ces veuves "n'ont pas droit aux pensions ni autres prises en charge". La ministre Anne Désirée Ouloto a d'abord exprimé toute sa compassion à ces veuves. Avant de préciser que cette situation est "délicate sous nos tropiques". Mme Ouloto a pris l'engagement de "se battre pour l'épanouissement et l'essor social de ces femmes".
LE MANDAT
C'est décidé. A l'issue de plusieurs semaines de négociation avec l'autorité portuaire sous l'égide du ministère des Transports, le consortium composé d'APMT, Bolloré Africa Logistics, et Bouygues, a paraphé vendredi la convention de concession pour le second terminal à conteneurs d'Abidjan. La fin de ces négociations ouvre ainsi la voie à la signature formelle du partenariat public-privé qui interviendra, selon les termes de l'accord, au plus tard le 31 juillet. En mars dernier, le groupement dont Bolloré Africa Logistics fait partie a remporté l'appel d'offres international pour le second terminal à conteneurs. Ce projet ambitieux, d'un investissement total de plus de 280 milliards de FCFA pour le consortium, vise à doter la place portuaire d'Abidjan d'un nouveau terminal à conteneurs en eaux profondes, pouvant accueillir des navires de grandes capacités. Toutes les compagnies maritimes de renom et notamment les compagnies asiatiques, pourront désormais faire escale en direct au Port d'Abidjan, favorisant ainsi la compétitivité et l'attractivité de la place portuaire d'Abidjan, conformément aux objectifs poursuivis par les autorités ivoiriennes.
LE PATRIOTE
Aucun respect pour les lieux saints. Dans la nuit de samedi à dimanche, quatre individus armés de kalachnikovs, d'un fusil à canon scié et d'un couteau, ont fait irruption à la Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro. Ils sont passés par le tunnel qui aboutit directement à la sacristie. Les deux gardiens qui étaient à la sortie du tunnel ont vite été maîtrisés et ligotés. Ces individus qui seraient des anciens employés licenciés voulaient emporter la croix en or massif suspendue sur l'hôtel de Dieu. Malheureusement, ils n'ont pu l'enlever. Le commissariat saisi a déjà mis aux arrêts deux de ces malfrats qui sont vite passés aux aveux. Dimanche, aux environs de 19h (locale et GMT), l'un deux conduisait la police chez leur complice où les objets sacrés volés étaient cachés. En attendant la fin des enquêtes, il faut noter que depuis plusieurs mois, Yamoussoukro est devenue la destination prisée des voleurs de grand chemin.
