Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Les artistes de Côte d'Ivoire ont menacé jeudi à Abidjan d' appeler à un vote sanction contre les candidats aux élections locales qui ne paieront pas leur redevance au Bureau ivoirien des droits d'auteurs (Burida). Pour eux, les contrevenants à la loi doivent d'abord subir cette première sanction qu'est le vote sanction. Et ensuite, suivront les poursuites judiciaires. Leur porte-parole, Valen Guédé, a demandé à ceux d'entre eux, qui prestent encore pour les candidats en campagne d'arrêter "dès maintenant". Avant d'indiquer que la redevance du Burida, en ce qui concerne la campagne électorale, n'est pas une invention. Mais une disposition de loi. Les grilles tarifaires établies pour les élections régionales et municipales varient entre 100 000 francs CFA et 500 000 francs CFA. De source proche du Burida, ce sont au total une centaine de candidats sur près de 700 qui sont maintenant en règle.

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

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En vue de rassurer la communauté internationale et les populations sur la destination des armes collectées, mais surtout pour donner un signal fort à la communauté nationale et internationale sur la détermination du gouvernement à lutter contre la prolifération des armes légères et de petit calibre ( Alpc), la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des Alpc (ComNat-Alpc), a organisé jeudi à Yopougon, une cérémonie de destruction publique d'armes par incinération. Selon le contrôleur général Désiré Adjoussou, président de la ComNat, l'opération du jour est une mesure qui permet d'éviter toute tentative de recyclage et de détournement d'armes au profit de circuit illicite. Il a profité de l'occasion pour appeler tous ceux qui détiennent encore des armes à les déposer auprès de sa structure. Le général Adjoussou a rappelé que depuis deux ans, avec l'appui du Japon, ce sont plus de 4000 armes illicites qui ont été détruites.

LE DEMOCRATE

Démarrée officiellement le 5 avril, la campagne pour les élections locales prend fin ce vendredi à minuit. Durant deux semaines, les candidats ont essayé de s'attirer la sympathie des électeurs. Des promesses, quelquefois irréalisables aux meetings, les candidats n'ont pas du tout chômé. Toutefois, l'on déplore les violences qui ont émaillé cette campagne électorale. Une situation qui fait planer une tension sur le scrutin du 21 avril prochain. Rompue désormais aux joutes électorales, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, a mis en garde les fauteurs de trouble et éventuellement les fraudeurs. Plusieurs candidats ont dit craindre la fraude lors de ce scrutin couplé des municipales et régionales. Après les évènements douloureux de la crise post-électorale de 2010, il serait dommage que la Côte d'Ivoire replonge dans le cycle de la violence par la faute de personnes malveillantes et malhonnêtes.