Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Suite à la grève de l'Intersyndicale du secteur éducation/formation, le chef de cabinet du ministre de l'Education nationale et de l'Enseignement technique, Kouyaté Abdoulaye, a lancé un appel aux grévistes. Il les invite à faire prévaloir l'esprit de patriotisme. Afin que l'école sorte des perturbations en vue d'obtenir des résultats probants. Car l'école, dans son fonctionnement, a trop souffert, depuis des décennies, de maux divers.  Surtout que l'on s'achemine vers la fin de l'année scolaire. "Nous en appelons à une prise de conscience des enseignants. La Côte d'Ivoire vient de sortir d'une crise post-électorale. Malgré tout, des efforts sont faits par le gouvernement pour satisfaire leurs préoccupations", confie Kouyaté Abdoulaye. Avant d'ajouter que les grèves  retardent le déroulement normal du volume horaire annuel des cours. Il a souligné que le ministère de l'Education nationale et de l'Enseignement technique est toujours ouvert au dialogue avec les syndicalistes.

 LE NOUVEAU REVEIL

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 La population de Mafiblé 2, village situé dans la commune abidjanaise de Port-Bouët a vécu un véritable enfer vendredi. Un conflit foncier les opposant à la communauté Ebrié auquel se sont mêlés des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) a fait de nombreuses victimes dans le rang des villageois. Deux morts retrouvés dans les broussailles, 23 blessés et plusieurs personnes enlevées, c'est le lourd bilan encore provisoire enregistré. Selon Aké François, chef de village de Mafiblé, c'est le contrôle des terres de Mafiblé 2 par un collectif Ebrié qui a mis le feu aux poudres. Selon lui, Mafiblé, créé en 1884, est un campement des Abouré de Moossou. "Alors que l'affaire est pendante devant la justice, le collectif par le biais d'un opérateur économique, a fait venir un géomètre pour planter des bornes dans le village. Soutenu par 200 éléments des FRCI. La population a donc protesté et les FRCI ont ouvert le feu", a-t-il expliqué.

 NOTRE VOIE

 La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) dit ne pas comprendre le bien-fondé du chèque en blanc donné au président Alassane  Ouattara par l'Assemblée nationale qui l'autorise à gouverner par ordonnance durant toute l'année 2013. L'assemblée générale ordinaire de la CSCI tenue vendredi a été l'occasion pour la société civile ivoirienne de faire part de ses appréhensions sur la gouvernance par ordonnance voulue par Ouattara. La société civile ivoirienne, qui dit ne pas comprendre la démission des députés ivoiriens, envisage d'ouvrir grandement les yeux sur les futures ordonnances de M. Ouattara. Concernant l'état de la justice ivoirienne, la CSCI s'est inquiétée du fait que la liberté d'expression en Côte d'Ivoire soit en danger. Car il y a, selon lui, une volonté manifeste de faire taire toute opinion contraire à celle du gouvernement.