Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

La direction du Front populaire ivoirien (FPI) a tenu à remercier le gouvernement pour avoir accepté de mettre à la disposition de son secrétaire général et porte-parole, Laurent Akoun, des moyens de déplacement sécurisés qui l'ont conduit à son domicile après sa libération intervenue aux premières heures du petit matin. Après six mois à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) pour propos séditieux et incitation à la révolte tenus lors d'une rencontre avec certains militants du FPI à Alépé. Il a été reçu par une quarantaine de ses camarades au domicile de sa belle-famille. Laurent Akoun affirme avoir une pensée pour ses camarades civils et militaires encore détenus dans différentes prisons du pays. Le secrétaire général par intérim et porte-parole du FPI devrait purger une seconde peine d'un an de privation de droits civiques et d'un an d'interdiction de séjour sur tout le territoire national en dehors de sa ville natale.     

 L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

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 La date limite de la réception des dossiers des candidats aux élections municipales et régionales couplées du 21 avril est prévue pour le mercredi 6 mars. Avant cette échéance, la Commission électorale indépendante (CEI) a produit un communiqué pour inviter les candidats et les partis politiques au respect du chronogramme établi.  A la date du jeudi 28 février, la CEI a réceptionné 11 dossiers de candidatures pour les élections régionales, dont 10 provenant de candidats indépendants et un dossier d'un candidat du PDCI-RDA (d'Henri Konan Bédié). Concernant les municipales, la moisson est plus forte. 226 dossiers de candidature ont été réceptionnés et les candidats indépendants sont les plus nombreux avec 180 dossiers. Le PDCI s'est encore signalé avec 43 dossiers de candidats, un dossier de candidature issu du Mouvement écologique ivoirien, un dossier de candidature du Parti ivoirien des travailleurs (PIT) et un dossier de candidature de l'Union nationale pour la démocratie (UND).

 L'EXPRESSION

 La visite d'Etat du président nigérian, Goodluck Jonathan, débutée vendredi à Yamoussoukro, prend fin samedi à Abidjan, avec une série de rencontres. C'est la première visite d'Etat en Côte d' Ivoire d'un président depuis l'accession du président Ouattara à la tête du pays. Mais c'est aussi la première visite d'Etat d'un chef d'Etat nigérian à Abidjan. D'où, l'importance de cette visite de Goodluck Jonathan et de son épouse en terre ivoirienne. L'arrivée du chef de l'Etat nigérian, à plus d'un titre, s'avère avantageuse pour les deux pays. Le Nigeria et la Côte d'Ivoire sont les deux grands de la sous-région ouest-africaine. Outre le renforcement des relations diplomatiques entre les deux pays, cette visite vise des objectifs économiques. Le président nigérian est arrivé avec de nombreux opérateurs économiques de son pays. Ceux-ci rencontrent, ce jour, le Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire (Cepici). Samedi, il sera l'hôte du président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, et de ses députés. Goodluck Jonathan sera reçu à la présidence par son homologue ivoirien et aura aussi à échanger avec ses compatriotes vivant en Côte d'Ivoire.