Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le directeur général du FMI Christine Lagarde séjournera en Côte d'Ivoire du 6 au 8 janvier 2013. L'objectif de cette mission est d'approfondir sa compréhension des défis auxquels la Côte d'Ivoire est confrontée en matière de développement et d'examiner avec le gouvernement, les voies et moyens par lesquels le FMI et la Côte d'Ivoire peuvent renforcer leur coopération au cours des prochaines années. Il s'agira aussi de rencontrer les Ivoiriens de divers horizons pour mieux appréhender la situation de la Côte d'Ivoire. Cette visite sera ponctuée de séances de travail avec le président Alassane Ouattara, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, la ministre auprès du Premier ministre chargée de l'Economie et des Finances, Nialé Kaba, le président de l'Assemblée nationale Guillaume Soro. Il est également prévu un déjeuner avec les femmes leaders, des tables rondes avec les acteurs de la société civile et du secteur privé et des ainsi qu'une visite au village d'enfants abandonnés ou orphelins d'Abidjan.

 

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LE NOUVEAU REVEIL

La Convention de la société civile ivoirienne se mobilise à la suite de la majoration inattendue des prix du gaz et du carburant. Vendredi, la Fédération des associations de consommateurs (Fac-ci), membre de cette convention, l'a clairement fait savoir lors d'un échange à Cocody. "Nous nous mobilisons contre cette situation en prenant ce problème à bras-le-corps et le porter devant tous les Ivoiriens et la communauté internationale. Nous allons user de tous les moyens légaux pour ramener le gouvernement aux anciens prix. Car, nous nous expliquons difficilement cette situation qui provoque colère et désolation", a déclaré Doukoua Godé, président de la Fac-ci.

 

L'INTER

Certains s'attendaient vendredi à des sanctions contre les autorités en charge de la sécurité, après le drame de la Saint Sylvestre. Mais que nenni ! Le conseil des ministres extraordinaire qui s'est tenu n'a fait que "tirer les leçons" de la "tragédie nationale". Le porte-parole du gouvernement a toutefois annoncé que les premiers éléments de l'enquête diligentée seront connus ce samedi. Cependant, à en croire Bruno Nabagné Koné, qui animait une conférence de presse après la réunion du conseil, l'Etat "avait pris l'ensemble des dispositions qui paraissaient nécessaires". Un dispositif sécuritaire équivalent à celui de la fin de l'année 2012 était déployé. Selon lui, on avait en 2012, près de 4.000 éléments mobilisés pour une foule plus nombreuse alors que cette année, 5.300 hommes étaient mobilisés pour moins de personnes. "La réaction du gouvernement a été la plus prompte possible. Tout a été mis en œuvre pour sauver le maximum de vie", a-t-il indiqué, ajoutant que le gouvernement et les organisateurs de cette manifestation s'organiseront mieux les années à venir.