Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Suite à la requête de contestation introduite par la défense, la Chambre d'appel a définitivement clos le débat, mercredi, sur la compétence de la CPI à juger Laurent Gbagbo. A la suite de la première comparution de Laurent Gbagbo devant la Chambre préliminaire III, le 5 décembre 2011, la défense avait introduit auprès une requête en incompétence de la CPI. En clair, la compétence de la Cour étant définitivement confirmée à juger l'affaire "le Procureur contre Laurent Gbagbo", la procédure devra suivre son cours normal. Dans les jours à venir, la Chambre préliminaire I va se prononcer sur la date exacte de l'audience de confirmation des charges en accord avec les autres parties. Pour rappel, le mardi 11 décembre dernier, lors de l'audience de mise en état, la juge de la Chambre préliminaire I avait proposé le mois de février 2013 comme agenda probable.

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

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Le président du Sénégal, Macky Sall a reçu une délégation du Front populaire ivoirien (FPI) mardi. Trois jours durant, il va échanger avec l'opposition ivoirienne sur le développement de la vie politique en Côte d'Ivoire. Cette rencontre au sommet répond à une initiative de Stéphane Kipré, président de l'UNG (Union des nouvelles générations), qui serait en de bons termes avec le successeur d'Abdoulaye Wade. C'est d'une part, par amitié et respect pour Ouattara et la Cote d'Ivoire et d'autre part, par souci de reconnaissance aux pro-Gbagbo, que Macky Sall a accepté cette médiation. Le président Ouattara en tant que président en exercice de la CEDEAO a la lourde responsabilité d'aider à faire aboutir la facilitation engagée par le président Macky Sall, pour fluidifier les relations entre le pouvoir et l'opposition.

SOIR INFO

La sortie des partis de l'opposition membres du Cadre permanent de dialogue (CPD) n'est pas tombée dans les oreilles de sourds. En témoigne l'annonce de la reprise du dialogue avec ces formations politiques faite mercredi par le porte-parole du gouvernement à l'issue du conseil de ministres. "L'attention du gouvernement a été attirée sur certaines décisions qui ont été prises qui peuvent ne pas plaire à tel ou tel et des discussions auront lieu entre le ministre de l'Intérieur et ces partis politiques qui sont signataires de cette demande-là", a dit Bruno Nabagné Koné, s'élevant contre le terme "tripatouillage" du Code électoral que ces partis ont utilisé dans leur déclaration de mardi.