Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

La 69ème session ordinaire du conseil des ministres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ouvert vendredi a pris fin dimanche à Abidjan avec d'importantes décisions. Notamment sur la situation sécuritaire au Mali. Les conclusions du conseil des ministres sont claires. Il appelle le conseil de sécurité des Nations unies à accorder une attention particulière au problème malien et autoriser le déploiement sans délai d'une intervention pour rétablir l'ordre et permettre à ce pays de recouvrer l'intégrité de son territoire. Après avoir statué sur le dernier rapport du secrétaire général des Nations unies, le conseil des ministres a produit un communiqué en 11 points. De ce communiqué, l'on retient que la CEDEAO a pris note du rapport transmis au conseil de sécurité mais déplore les recommandations dudit rapport. Car, selon elle, il est en déphasage avec l'urgence d'action que nécessite la situation malienne.

LE PATRIOTE

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Le ministre français de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, n'a pas effectué le voyage en Côte d'Ivoire pour rien. En effet, arrivé en terre ivoirienne pour un séjour de 24 heures, Moscovici avait dans sa "valise'', la somme de 413,25 milliards de FCFA (630 millions d'euros) dans le cadre du premier contrat de Désendettement et de développement (C2D) entre la France et la Côte d'Ivoire. La cérémonie de signature est intervenue samedi à la Primature, entre le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, également ministre de l'Economie et des Finances et Pierre Moscovici et Pascal Canfin, ministre délégué chargé du développement de la France. Le C2D est un volet spécifique de l'annulation de la dette extérieure vis-à-vis de la France qui s'est traduite par la signature le 24 juillet 2012, à Paris, de l'accord bilatéral d'annulation de la dette auprès du Club de Paris.

LE NOUVEAU REVEIL

Une forte délégation conduite par le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, est arrivée dimanche à Paris en France pour prendre part, mardi et mercredi, à la table ronde sur le financement du Plan national de développement (Pnd 2012-2015) de la Côte d'Ivoire. Le PND est le cadre unique de référence des interventions de l'Etat et des partenaires au développement. Le coût de ce plan triennal est estimé à 11 076 milliards de francs (environ 22 milliards de dollars) dont 4 580 milliards (environ 9 milliards de dollars) pour le secteur public. Le gouvernement envisage de mobiliser ses ressources propres à hauteur de 580 milliards de francs par an (1,2 milliards de dollars), soit un besoin de financement de l'investissement public de 2501,1 milliards de francs (5 milliards de dollars) sur la période. Les ressources à mobiliser auprès du secteur privé s'élèvent à 6496,4 milliards de francs (13 milliards de dollars).