Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

"Le gouvernement attend beaucoup des retombées de la mise œuvre de la concurrence de la façon loyale et totale. La Côte d'Ivoire fait confiance au marché, c'est pourquoi, dès les années 1960, elle a choisi le libéralisme économique. Mais il ne s'agit pas d'une liberté d'union dans la jungle", a déclaré le ministre ivoirien du commerce, Dagobert Banzio. C'était lors de la cérémonie d'ouverture de la concertation nationale sur la révision du cadre institutionnel de mise en œuvre des règles communautaires UEMOA de la concurrence jeudi à Abidjan. Justifiant cette position, il a évoqué les différentes plaintes enregistrées de part et d'autre. "Des opérateurs économiques se plaignent que certains d'entre eux sont favorisés, les consommateurs également se plaignent que certains opérateurs soient aussi libres de fixer les prix comme ils veulent. Le gouvernement n'est pas content que certains opérateurs forts imposent leur loi aux consommateurs et à L'Etat", a-t-il relevé.

 

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L'INTER

Le 18ème congrès du Parti communiste chinois (PCC) s'est ouvert jeudi à Pékin. A l'issue de cette importante session, Hu Jintao l'actuel numéro un du pays va passer le flambeau à Xi Jinping. Cet homme qui prendra en mars 2013 les commandes de la deuxième puissance mondiale, est quasiment inconnu des Chinois. Et pourtant, c'est un apparatchik qui a gravi tous les échelons du système. A l'instar des démocraties occidentale ou américaine, l'alternance existe également en Chine. Mais dans l'Empire du milieu, cette passation du pouvoir est bien cadrée et se passe dans un cercle bien défini. Quelque 2.280 délégués du PCC étaient présents au Grand palais du peuple où se tiennent ces assises. Dans son discours d'ouverture, le président Hu Jintao a vivement dénoncé la corruption galopante qui ronge le pays et qui pourrait compromettre le bond prodigieux effectué par le pays depuis les dix dernières années. Le président sortant a aussi plaidé pour le renforcement de la consommation interne, au lieu d'une économie extravertie.

 

NORD-SUD

Le point des négociations entre les organisations corporatistes et le gouvernement est mitigé. Si au niveau de la santé, on note de petites avancées, dans le secteur de l'éducation-formation, les nouvelles ne sont pas toujours bonnes. Le front social sera en ébullition dans les prochains jours, si rien n'est fait. Du moins dans le secteur éducation-formation. A peine le premier atelier du forum social achevé le 10 octobre dernier que les organisations corporatistes de l'éducation-formation annoncent un arrêt de travail. Il y a une semaine, l'Intersyndicale du secteur éducation-formation (Isef) présidée par Jean Yves Abonga a annoncé la fermeture des classes de l'enseignement technique et de l'éducation nationale du 19 au 23 novembre. Les agents administratifs sont également signataires dudit préavis de grève. Mercredi, Gnelou Paul, secrétaire général du Syndicat national de l'enseignement primaire public de Côte d'Ivoire (Sneppci) a, lui aussi, averti qu'une grève de trois jours sera déclenchée à compter du 19 novembre.