Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Face aux rumeurs persistantes faisant état de nouveaux déclassements dans le cadre de la gestion du foncier rural en Côte d'Ivoire, le lieutenant-colonel Haïdara Arafan, directeur du Reboisement et du cadastre forestier est monté au créneau jeudi au cours d'un point de presse. A en croire le lieutenant-colonel Haïdara, il n'y a pas de nouveaux déclassements de forêt. Le ministère des Eaux et forêts veut simplement mettre de l'ordre dans la gestion des forêts déclassées mais dont l'exploitation est très souvent source de conflits parfois meurtriers au sein des communautés surtout après la révision de la loi sur le foncier rural, a-t-il expliqué. Pour lui, il s'agit de sécuriser les terres après une demande adressée au ministère pour ceux qui les ont déjà mises en valeur et procéder à une redistribution pour celles qui ne l'ont pas encore été en faisant en sorte que les populations locales bénéficient au maximum de ces parcelles. Des commissions d'attribution de terres cultivables ont été installées dans les différentes régions où se trouvent ces forêts déclassées pour une meilleure gestion de ces terres.

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

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Le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative a lancé depuis le 10 septembre 2012 l'opération d' identification des fonctionnaires. A quelques jours de la fin de cette opération, le ministre Gnamien Konan est revenu jeudi sur les enjeux de cette opération et a indiqué ce que courent les agents de l'Etat qui ne se feront pas identifier. "A l'issue de cette opération, un fonctionnaire non identifié verra son salaire mis sous contrôle", avertit Gnamien Konan qui précise que le salaire de l'agent de l'Etat sera retenu. "On vous attendra pour des explications. Le cas échéant, on va vous faire identifier afin de pouvoir percevoir votre salaire". Pour l'heure, ce sont plus de 135 000 fonctionnaires identifiés sur un effectif d'environ 140. 000. Soit près de 5.000 agents de l'Etat qui n'ont pas encore pris part à cette opération.

L'INTER

"Je n'ai pas de date pour la réouverture des frontières. Je peux juste vous dire que tous les jours nous nous parlons. Nos frères du Ghana sont conscients de nos contraintes. Et nous ferons tout pour trouver une solution. Mais que ce ne soit pas une solution de facilité. Ou bien on règle ces problèmes et on retourne à la normale ou bien chaque Etat prend ses dispositions pour se protéger". Ces propos ont été tenus jeudi par le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, au cours d'un déjeuner avec les membres de la Chambre de Commerce et d'Industrie Française en Côte d'Ivoire (CCIFCI). "C'est une décision difficile et très grave", a reconnu le premier responsable de la police ivoirienne pour qui " la sûreté de l'Etat est une priorité". "Quand le pays est en danger, quand il y a la guerre, quand il y a des menaces, on ne parle plus d'entreprise, on cherche à sauver sa vie", a dit le ministre pour justifier la mesure prise récemment de fermer les frontières terrestres et maritimes avec le Ghana.