FRATERNITE MATIN
Le début des travaux de l'autoroute Abidjan-Grand Bassam a été lancé. D'une durée de deux ans, cet important ouvrage de 62 milliards de franc CFA est financé à hauteur de 9,3 milliards de franc CFA par l'Etat ivoirien et 52,7 milliards par la Chine. Depuis longtemps, les travaux du prolongement de l'autoroute du Nord, partant du village de Singrobo à Yamoussoukro sont en cours d'exécution. Ils sont quasiment en phase terminale. Les travaux du 3ème pont d'Abidjan se déroulent patiemment. Le futur pont de Jacqueville, les autres chantiers routiers sont autant de travaux que l'Etat a lancé ou entend lancer. Par le développement du réseau routier de qualité, les pouvoirs publics mettent à la disposition des populations un puissant moyen de promotion socio-économique et culturelle. La route permet de fluidifier le trafic, favorisant ainsi une facile circulation des biens et personnes sur l'ensemble du territoire. Elle stimule également le commerce intérieur et extérieur.
LE DEMOCRATE
Le Front populaire ivoirien (FPI) ne se reconnaît pas dans l'accusation porté contre lui suite aux attaques perpétrées contre un commissariat à Yopougon et un poste de contrôle dans cette même commune dans la nuit de samedi à dimanche et contre le camp militaire d'Akouédo dans la nuit de dimanche à lundi. Ces différentes attaques ont fait officiellement 12 morts et plusieurs blessés. Le parti, par la voie de son secrétaire général et porte-parole, Laurent Akoun, "condamne avec la plus grande énergie cette vague de violence meurtrière". La direction du FPI dit être profondément indignée par ces actes insensés qui en ajoutent au climat d'insécurité généralisée qu'il n'a eu de cesse de dénoncer depuis 2011. Il a exhorté le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour rechercher activement et présenter les auteurs de ces crimes à la Justice.
LE PATRIOTE
Après l'attaque du camp d'Akouédo, le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko a indiqué que ce sont des gens qui proviennent de la galaxie des miliciens pro-Gbagbo et des militaires ex-Fds nostalgiques du régime Gbagbo. Il pense que ces militaires étaient infiltrés dans le camp d'Akouédo et qu'il y avait une complicité. "Tout est coordonné par des ex-Forces de défense et de sécurité pro-Gbagbo à partir du Ghana. Cette période a été planifiée comme période d'harcèlement autour de la fête de l'indépendance et de la date du 13 août, qui était la date prévue pour le procès de confirmation des charges de l'ex-président Gbagbo. Donc, il y a toute une série d'actions, d'agressions pour essayer de mettre à mal la confiance des investisseurs qui est en marche et de saper le moral des Ivoiriens", selon lui.