Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, condamne fermement l'agression qui a fait plusieurs morts, dont sept Casques bleus, dans la région de Taï, vendredi. Selon lui, le bilan provisoire de cette attaque fait état de la mort de sept Casques bleus, de deux civils et d'un élément des FRCI, soit 10 décès au total. Le ministre de la Défense croit savoir que des hommes de l'ancien régime qui "continuent d'espérer un changement, de rêver" sont à la base de ces attaques. "Ils pensent troubler la quiétude des populations et perturber les autorités à travers ces opérations, tout laisse à croire donc que l'objectif est de créer une psychose généralisée dans le pays", explique-t-il. Paul Koffi Koffi a annoncé un renforcement du dispositif sécuritaire dans la région. "En ce moment, la situation est redevenue calme dans cette zone. Nous y avons renforcé le dispositif sécuritaire et la situation est sous contrôle", assure-t-il.

 

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LE PATRIOTE

Pour la toute première fois depuis l'arrivée des Casques bleus en Côte d'Ivoire, en 2004, près d'une dizaine d'entre eux, ont été tués dans une embuscade vendredi dernier à Tabou. Plus précisément dans le village de Para, par des mercenaires libériens. Avec eux, de nombreux civils trouvé la mort dans cette attaque qui a ému et qui continue toujours d'émouvoir l'opinion nationale et internationale. Une question et une seule, est sur toutes les lèvres à la suite de ce drame: qui a tué les Casques bleu à Tabou? Qui sont les commanditaires de ces actes criminels? Naturellement, tous les regards sont tournés du côté de l'ancien parti au pouvoir. Certains de ses responsables et dirigeants rêvent tous de voir le pays basculer dans la violence. C'est pour cette raison qu'ils n'hésitent point à donner dans la provocation par des propos aussi belliqueux les uns que les autres. Ce sont bel et bien des partisans du Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) qui sont les mains obscures qui se cachent derrière lesdites attaques.

 

L'EXPRESSION

Les différents syndicats du privé laïc et confessionnel ont décidé samedi au cours d'une assemblée générale d'entrer en grève illimitée à partir du 25 juin. Une décision qui tombe à moins d'un mois des examens de fin d'année. Le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du privé laïc de Côte d'Ivoire (Syneplaci), Camara Oumar, a indiqué que cette grève concerne également les enseignants réunis au sein du Syndicat des employés du préscolaire, du primaire privé laïc de Côte d'Ivoire (Seplci) et du Syndicat national du privé primaire et secondaire de Côte d'Ivoire (Syneppsci). Ils réclament la révision de la convention de 1994. "La convention stipule que nous devons avoir le même salaire que nos camarades du public, des primes d'ancienneté, des primes de transport et un congé payé. Mais elle n'est pas appliquée", dénonce Camara Oumar qui relève également le paiement des impayés depuis 1998 qui s'élèvent à 16,5 milliards de franc CFA sans compter des arriérés de salaire de l'année en cours qui se chiffrent à 60 milliards de franc CFA.