FRATERNITE MATIN
Le puzzle de sécurisation de la gestion des finances publiques au niveau de l'administration du Trésor et de la Comptabilité publique est bouclé. En tout cas en ce qui concerne le dispositif de canalisation des comportements des agents. Au code de déontologie, le Trésor adjoint désormais un observatoire, organe de veille du code d'éthique et de déontologie. Les membres de cet observatoire ont été installés vendredi à Abidjan par le ministre de l'Economie et des finances, Charles Koffi Diby. Face aux agents, le directeur général du Trésor, Adama Koné, a été clair indiquant que leur fonction stratégique de gestion des fonds publics implique le "respect de certaines valeurs qui ne pourraient s'accommoder de délinquance financière". Entre autres, corruption, racket et dessous de tables. C'est pourquoi le directeur général du Trésor insiste pour dire que les décisions contre les contrevenants seront pratiquement sans appel.
L'INTELLIGENT D'ABIDJAN
La réunion transfrontalière pour le renforcement de la surveillance épidémiologique et la riposte aux maladies prioritaires (poliomyélite, choléra, méningite, fièvre jaune, fièvre de Lassa et rougeole) dans sept pays d'Afrique de l'Ouest a ouvert ses travaux mercredi à Korhogo (nord). Passer en revue la gestion des épidémies et la mise en œuvre de la surveillance intégrée de la maladie et la riposte aux épidémies dans les zones frontalières, tel est l'objectif de cette réunion qui regroupe la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Mali, le Ghana, la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, en plus des partenaires techniques et financiers internationaux de la lutte contre la maladie et plus de 60 participants. Dans son allocution d'ouverture, le représentant du ministre ivoirien de la Santé, Dr Koffi Zamblé, a rappelé la situation épidémiologique sombre du pays et insisté sur le lourd tribut payé par les populations. La Côte d'Ivoire, pour l'année 2012, a été confrontée à une épidémie de méningite occasionnant une centaine de cas et une dizaine de décès et une épidémie de choléra.
LE PATRIOTE
L'embuscade dans laquelle sept Casques bleus ont été tués vendredi dans l'Ouest ivoirien a été tendue par des assaillants venus du Liberia voisin, selon le ministre ivoirien délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi. Il a indiqué qu'"un ou deux" civils ainsi que "deux" militaires ivoiriens qui patrouillaient avec les Casques bleus pourraient avoir été tués. L'embuscade contre l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a eu lieu lors d'une "attaque venue du Liberia" contre trois villages de l'Ouest ivoirien. Les assaillants, évalués à "une cinquantaine", "ont traversé le fleuve (qui sert de frontière) et ont attaqué les localités ivoiriennes voisines de Saho, Para et Nigré", a expliqué le ministre. "On pense que ce sont les mêmes groupes" qui sont derrière cette opération que lors des attaques perpétrées ces derniers mois dans la zone, a-t-il dit, citant "d'anciens miliciens ou mercenaires" fidèles à l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, "ou de simples bandits".
