FRATERNITE MATIN
Au lendemain de sa défaite à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy a reçu lundi le président ivoirien Alassane Ouattara actuellement en visite privée à Paris. L'ex président français qui quittera ses fonctions le 15 mai s'est entretenu pendant une demi-heure avec Alassane Ouattara qu'il a lui-même accueilli sur le perron de l'Elysée sans protocole. Présenté comme un "ami personnel", Alassane Ouattara avait déclaré lors de la présidentielle ivoirienne en 2010 : "si j'ai cinq amis dans le monde, Nicolas Sarkozy en fait partie". Reçu au mois d janvier avec tous les honneurs dans le cadre de sa première visite d'Etat en France, Alassane Ouattara avait sollicité l'aide de ce pays et de l'Onu en vue de mettre un terme à la crise post-électorale en Côte d'Ivoire qui a fait plus de 3 000 morts.
L'INTER
Le vainqueur de l'élection présidentielle a promis de baisser de 30% sa future rémunération comme celle des membres de son gouvernement. Mais en intégrant l'Elysée, François Hollande gagnera néanmoins bien mieux sa vie qu'aujourd'hui. Dans sa feuille de route présidentielle, François Hollande a mis cette mesure phare tout en haut: "Je réduirai de 30% la rémunération du président de la République et des ministres". Ce sera sa première décision dès le premier Conseil des ministres, prévu pour le 16 mai. Actuellement, le président de la République perçoit une indemnité nette mensuelle de 19.331 euros (12,650 millions de franc CFA). La réduire de 30% la ramènerait à 13.532 euros (8,876 millions de franc CFA) par mois. La mesure est à forte charge symbolique, marqueur de justice dans le partage de l'effort qui sera demandé à tous les Français pour redresser les comptes publics. Pour autant, l'effort est à relativiser si l'on considère que, dès son arrivée au pouvoir, Nicolas Sarkozy avait augmenté cette rémunération de 172%, arguant qu'il fallait l'aligner sur celle du Premier ministre et la rendre plus comparable avec celle des autres chefs d'Etat européens.
LE NOUVEAU REVEIL
Cela se murmurerait depuis quelque temps. C'est confirmé, avec la publication des chiffres de ventes, comptant pour le premier trimestre de l'année 2012, par Edipresse, la maison de distribution de la presse ivoirienne. La tendance générale est à la sinistrose, sinon à la grisaille. Tous les quotidiens qui constituent le peloton de la presse ivoirienne ont accusé une perte sèche, dans leurs ventes, de 100 000 exemplaires en moyenne. Ainsi, le leader de la presse privée, Le Nouveau Réveil, totalisait 820.295 exemplaires vendus pour 1.191.051 émis sur le marché, au dernier trimestre de 2011, contre 704.762 pour 1.030.208 émis au premier trimestre de 2012, soit 115.533 journaux invendus. Sont dans le même mouvement, les quotidiens Le Patriote, Soir Info, L'inter, Notre Voie, Le Nouveau Courrier. Le quotidien gouvernemental Fraternité Matin n'échappe pas à la tempête collective. De 1.032.093 numéros vendus au dernier trimestre de 2011, il est passé à 917515 au premier trimestre de 2012. Le sort est le même, voire pire, pour les périodiques.
