Retour de pro-Gbagbo exilés au Togo et au Ghana depuis la crise

Afriquinfos Editeur
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Le retour des exilés majoritairement pro-Gbagbo fait l'objet d'une sobre cérémonie dans la localité de Noé (sud-ouest), non loin de la frontière ivoiro-ghanéenne.

Selon le coordonnateur du SAARA Timothée Ezouan, ces Ivoiriens avaient trouvé refuge dans des pays voisins, au plus fort du conflit armé qui a miné le pays.

"A travers ce mouvement de retour, nous pouvons dire que l'appel du président de la République demandant aux réfugiés Ivoiriens de rentrer, a été entendu. Je pense qu'ils ont fait le bon choix car l'exil n'est pas facile", a déclaré M. Ezouan.

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"La Côte d'Ivoire ne saurait rejeter ses enfants. Nous vous avons accueilli à bras ouverts et nous vous souhaitons une bonne réinsertion", a énoncé pour sa part le sous-préfet de Noé, Brahima Traoré, invitant les nouveaux arrivants à s'impliquer dans le processus de réconciliation et de relance économique en cours.

"Le pays a besoin de toutes ses fils et filles pour sa reconstruction", a insisté M. Traoré.

La Côte d`Ivoire a signé un accord tripartite avec des pays voisins, pour faciliter le retour au bercail des réfugiés.

Le pays sort de manière progressive de la crise post-électorale aigüe qui l'a secouée cinq mois durant, faisant au moins 3 000 morts et un million de déplacés selon les autorités ivoiriennes.

A maintes occasions, le chef de l`Etat ivoirien a appelé ses compatriotes exilés dans les autres pays à rentrer pour prendre leur part dans le processus de reconstruction et de relance économique du pays.

Suite à ces appels, plusieurs exilés ivoiriens majoritairement pro-Gbagbo ont rejoint la Côte d`Ivoire.

Selon des statistiques du SAARA, sur 250 000 Ivoiriens qui avaient quitté le pays au début de la crise pour se réfugier dans des pays limitrophes, il reste à ce jour un peu moins de 90 000