"Il y a des partis politiques qui ont des milices et des éléments armés. C'est inacceptable dans un pays civilisé comme la Guinée-Bissau", a-t-il déclaré lundi à la presse. M. Horta a exigé ces partis le désarment de leurs milices et leurs éléments armés.
"Il est nécessaire que les partis politiques eux-mêmes, en particulier les dirigeants militaires (les auteurs du coup d'État du 12 avril 2012), désarment ces éléments", a exigé le Prix Nobel de la Paix. M. Ramos Horta a critiqué les militaires bissau-guinéens, en affirmant que "les forces armées doivent éviter d'interférer dans la vie politique et de menacer les civils". Au cours des 15 dernières années, la Guinée-Bissau a enregistré l'ingérence constante de l'armée dans la vie politique du pays.
