Grâce à ce projet, l'Éthiopie et au Kenya vont relier leurs réseaux électriques, leur permettant :
- d’instaurer un partage d'énergie
- de réduire la facture énergétique
- de stimuler la production d'électricité à partir de sources durables et renouvelables
- de contribuer à une meilleure protection de l'environnement de la région
- de préparer le terrain pour une coopération régionale plus dynamique entre les pays de l'Afrique de l'Est.
Ce projet constitue donc la première phase d’un programme d'intégration énergétique régionale de l'Afrique de l'Est, dont le but est de fournir de l’électricité pour plus de 210 millions de personnes dans cinq pays de l’Afrique de l’Est.
Le projet, réalisé en partenariat avec les gouvernements éthiopien et kenyan,
la Banque africaine de développement (BAD), la Banque Mondiale et l'Agence française de développement (AFD), financera la construction d'une ligne transfrontalière de transport d'électricité. Cette ligne sera soumise à des normes très rigoureuses de protection sociale et environnementale. Ainsi, l’Ethiopie pourra vendre son excédent d’électricité au Kenya, tandis que le Kenya, de son côté, pourra réduire sa consommations d’électricité thermique, énergie très polluante. Cette énergie produite par l’Ethiopie proviendra de nombreuses centrales électriques présentes sur son territoire. En cas de pénurie, le processus inverse pourra être opéré et, à son tour, le Kenya pourra vendre son électricité à l’Ethiopie.
Dans une région où seul un Africain sur trois a accès à l'électricité, ce projet va donc permettre à des millions d’Africains d’avoir accès à l’électricité. Par ailleurs, ce projet vise également à encourager les investissements dans ces pays. Grâce à ces futurs investissements, l’Afrique de l’Est pourra combler son manque d’infrastructures et pourra de réduire sa pauvreté par la création d’emplois et la réduction du coût de l’électricité.
