La rébellion ougandaise LRA réduite à moins de 200 combattants après des défections

Afriquinfos Editeur
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Accusé de massacres des milliers de civils, par ailleurs victimes de viols et d'enlèvements surtout des femmes et des enfants en Ouganda, son pays d'origine, ainsi qu'au Soudan du Sud, en République démocratique du Congo (RDC), son ancienne base avant la République centrafricaine (RCA), ce fameux groupe armé en activité depuis plus de vingt ans a subi ces derniers temps d' importantes défections.

C'est le résultat d'une opération conjointe entreprise par l' Union africaine et les Nations Unies dans le but notamment de son élimination. "La LRA, ce n' est plus beaucoup d'hommes. Je ne crois même pas qu' ils dépassent 200. Mais seulement à cause d'une grande mobilité dans cette zone qui est difficile à contrôler et vaste, on passe d' une frontière à l'autre", a rapporté à Xinhua le Pr. Ntumba Luaba.

"Il y a des défections, a-t-il détaillé, on les situait à un moment au Darfour. Maintenant, on les situerait en République centrafricaine. J'espère que cette année on arrivera à en finir. Il a commis trop de dégâts. Il y a certains de ses lieutenants qui ont pu se rendre. Mais je pense que c' est résiduel et qu' avec la stabilisation progressive de la RDC il n' est plus comme tel en RDC, mais il se retranche souvent pour venir s' approvisionner dans le parc".

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Avec les contributions de l' Ouganda et de la République démocratique du Congo (RDC) qui devaient être complétées par la République centrafricaine (RCA) en crise, une opération militaire coordonnée de 1.800 à 2.000 hommes a été mise sur pied dans la "zone LRA" comprise précisément entre ces trois pays puis le Soudan du Sud.