La RADDHO demande à la CEDEAO d’agir vite au Mali

Afriquinfos Editeur
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Après une mission effectuée par la RADDHO dans ces pays, les responsables de cette ONG ont invité à cette occasion la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à agir sans tarder pour abréger la souffrance des populations du Nord du Mali.

Estimant que la situation au Mali constitue une grave menace pour toute la sous-région, la RADDHO trouve que le putsch du 21 mars dernier a révélé les insuffisances des institutions militaires et démocratiques dans ce pays.

Pour le président de la RADDHO, Alioune Tine, le coup de force a aggravé la situation humanitaire dans le Nord du pays et permis aux groupes armés d'occuper 65% de la superficie du territoire.

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La RADDHO salue par ailleurs la médiation de la CEDEAO et demande la libération sans condition des détenus politiques.

L'ONG de défense des droits de l'Homme recommande à la CEDEAO et à l'Union africaine de prendre immédiatement toutes les initiatives diplomatiques de concert avec les nouvelles autorités maliennes pour restaurer l'intégrité du territoire et l'unité nationale dans les meilleurs délais.

Alioune Tine a lancé également un appel international à l'Union européenne et à l'ONU pour la mise en place d'un groupe de contact sur le Mali. Il précise cependant qu'à défaut des voies diplomatiques, aucune hypothèse ne doit être écartée pour recouvrer l'unité nationale et l'intégrité territoriale du Mali.

Depuis quelques mois, le Mali est en proie à des vicissitudes marquées par un coup d'Etat militaire ayant renversé le pouvoir du président Amadou Toumani Touré et une rébellion qui a occupé la partie Nord du pays.

La situation humanitaire est décriée dans cette partie nord occupée par les rebelles touareg et que les humanitaires ne cessent de dénoncer.

Face à cette situation, la CEDEAO qui s'est personnellement impliquée dans cet imbroglio a réussi à rétablir l'ordre constitutionnel au Mali qui attend maintenant sa réunification.