Le président gabonais décide de surseoir des réformes à l’origine de la grève des élèves

Afriquinfos Editeur
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"Afin de ramener la sérénité dans le secteur de l'éducation et de renforcer sa gouvernance globale, le président de la République, chef de l'Etat, a décidé de surseoir la mise en oeuvre des ré formes querellées notamment les nouvelles conditions d'admission en classe de seconde et celle relatives au baccalauréat", indique un communiqué officiel publié jeudi.

Les manifestations des élèves contre les réformes ont perturbé le bon déroulement des cours dans certains établissements à travers le pays, notamment à Libreville, et ont également occasionné la destruction des biens publics et privés, indique le communiqué.

Selon les reformes, il n'est plus possible de s'admettre en classe de seconde sans le BEPC. Seuls les admis à ce diplôme peuvent passer en seconde. Auparavant, il suffisait d'avoir une moyenne annuelle supérieure à 10 pour aller en seconde même sans le BEPC.

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Quant à la réforme concernant le baccalauréat, les candidats doivent passer les épreuves facultatives en classe de première et la terminale devait être consacrée aux matières de bases. Ils doivent donc avoir le bac 1 (1ère) et le bac 2 (terminale).