Pour une fois, les entraîneurs d’Afrique maintenus après la Can

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Nabil Maâloul de la Tunisie est l’unique coach d’une sélection phare du continent noir à avoir remplacé le titulaire du poste (M. Trabelsi) après la Can 2013. Mis à part ce technicien tunisien, seul Didier Six du Togo semble être assis sur une chaise éjectable. Le coach Six lui-même, tout au long de la Can sud-africaine, n’a pas caché ses velléités de quitter la maison des Eperviers au terme de cette compétition…

Les Africains ont donc compris la leçon d’une manière générale : point n’est besoin de remplacer sans raisons valables les membres de l’encadrement d’une sélection après une grande compétition qui ne lui a pas souri. Les choix d’un entraîneur peuvent certes conduire à l’abattoir ses joueurs mais le mauvais comportement des poulains ne dépend pas forcément de lui. L’exemple le plus parlant autour de cette « règle » pendant la Can 2013 fut celui de la Zambie d’Hervé Renard. Ce dernier aura tenté toutes les compositions tactiques possibles dans son équipe qui était championne en titre ; mais rien n’y fit. Le succès escompté n’a jamais été au rendez-vous !

C’est un début de gage de continuité dans l’effort qui vient d’être inauguré dans les sélections d’Afrique. Les plus grosses écuries africaines sont celles qui vont le plus tirer profit de cet avant-goût de nouvelle donne en matière de management des équipes nationales. Si les éliminatoires du Mondial 2014 ne viennent pas bouleverser cette donne sus-décrite, le public de la Can 2015 aura droit à un grand tournoi au Maroc, fruit de l’harmonie obtenue dans les différents compartiments de jeu des formations qualifiées.

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Le Nigeria a l’occasion d’apprécier les vertus de ce travail dans la durée dès juin prochain en Coupe des Confédérations. Des nations comme celles d’Afrique du Sud, du Togo, de l’Algérie, du Maroc, du Cap-vert, de l’Ethiopie ou encore la grande Côte d’Ivoire pourront aussi mieux rebondir dans les mois à venir, en maintenant le cap de la conservation des gros légumes de leur encadrement.

En passant du rythme biennal aux années impaires, la Can aura au moins servi de laboratoire de test pour les équipes nationales. Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour que cette nouvelle donne se mue en une règle.

 

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