Depuis plusieurs mois, les prix des produits de première nécessité, tels que du lait, l'huile de table, le sucre, le riz, la viande, ne font que grimper au Gabon, alors que le pouvoir d'achat de la population est resté inchangé. A ces premières difficultés, s'ajoute le coût élevé du transport urbain et du logement dans les différentes villes gabonaises. .
Lors de son discours de circonstance lancé le 17 août dernier, le chef de l'Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, avait invité le gouvernement "à tout mettre en oeuvre pour que le coût de la vie soit maîtrisé, afin d'assumer un mieux-être des population". Cependant, les mesures annoncées par les pouvoirs publics, telle que le plafonnement des prix de certains produits alimentaires pour une durée de six mois renouvelable, ne parviennent pas à circonscrire le phénomène de la cherté de vie.
Face à cette situation où les consommateurs aux petits revenus paient au prix fort les frais de cette inflation galopante, le président de l'Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, a demandé au gouvernement de mettre un terme à l'application sauvage et sans contrôles des prix sur le marché national, en invitant le gouvernement à envisager d'autres décisions plus audacieuses et visant à protéger les consommateurs gabonais.
