Ouganda : Pire pays pour les homosexuels

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

« The World's Worst Place to be Gay ? » est un documentaire effectué par la BBC, réalisé dans le cadre des célébrations de la « Journée Internationale de la Fierté Gay ». Ce documentaire montre la dure réalité des homosexuels en Afrique (mauvais traitement, violences) et aborde le sujet de la pénalisation de l’homosexualité dans certains pays du monde. Etre homosexuels reste un crime dans bon nombre de pays, puni d’une peine de prison ou de la peine de mort.

D’après l’émission, l’Ouganda est le pire pays où vivre pour les homosexuels. En plus d’être synonyme de mauvais traitements, violences, abus, marginalisation, humiliations quotidiennes et conditions de vie déplorables, l’homosexualité, ou n’importe quelle sexualité autre qu’hétérosexuelle, est illégale et est punie par la loi. Toute personne qui dissimule ou aide les homosexuels est également considérée comme hors la loi. Récemment, la loi en vigueur s’est durcie car le pays est sur le point d’adopter une loi établissant la peine de mort pour les « homosexuels récidivistes ». Ainsi, plus de 500 milles personnes en Ouganda sont considérées comme étant des criminels et s’exposent à la peine de mort. Par ailleurs, d’après des statistiques officielles, 96% des Ougandais considèrent l’homosexualité comme étant un comportement contre nature qui ne doit pas être accepté et estiment les lois répressives comme étant normales. Il n’est donc pas étonnant que l’homophobie et l’intolérance règnent dans le pays.

L’Ouganda n’est pas l’unique pays à avoir établi des lois répressives à l’égard de la communauté homosexuelle : d’autres pays africains ont voté des lois pénalisant la sodomie afin d’interdire toute pratique homosexuelle. De nombreux autres pays, comme l’Afrique du Sud, sont le théâtre quotidien de violences et de mauvais traitements envers les homosexuels malgré quelques progrès (le mariage gay a été légalisé en Afrique du Sud). Cependant, malgré la répression, de nombreux homosexuels continuent de revendiquer leur choix, au péril de leur vie, parfois aidés par des ONG ou des associations de protections.
 

- Advertisement -