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Les observateurs "seront déployés sur l'ensemble du territoire national, mais avec une forte concentration dans des régions telles que Sikasso, Bamako, Ségou, Koulikoro, Mopti et Kayes avec pour but essentiel d'observer et de suivre toutes les opérations préélectorales, électorales et postélectorales du scrutin et de se prononcer sur son déroulement", selon un communiqué de la CEDEAO.
Lors du premier tour du scrutin, tenu le 28 juillet, la CEDEAO avait déployé 250 observateurs.
Le second tour opposera le candidat du Rassemblement pour le Mali (RPM), Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK, arrivé en tête du premier tour avec 39,79% des voies, à celui de l'Union pour la République et la démocratie (URD), Soumaïla Cissé, qui a recueilli 19,70%.
Dans le cadre du second tour, le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, et le chef de la Mission d' Observation de la même organisation, l'ancien président ghanéen, John Agyekum Kufuor, ont regagné samedi la capitale malienne.
Dans une déclaration faite à la presse à leur arrivée à Bamako, MM. Kufuor et Ouédraogo ont exhorté les deux candidats à "faire montre de la même retenue qu'au premier tour, à accepter de bonne foi le verdict des urnes et à recourir exclusivement aux voies légales en cas de litige".
MM. Kufuor et Ouédraogo ont par ailleurs "félicité les acteurs politiques maliens pour leur comportement républicain et leur acceptation des résultats du premier tour" et ont "invité les électeurs maliens à sortir massivement pour accomplir leur devoir civique et de voter dans le calme et la sérénité".
