Selon M. Traoré, c'est "dans le but de compléter l'architecture institutionnelle de mieux l'adapter aux réalités sociopolitiques, aux missions de la transition, dans l'esprit de l'article 6 de l' accord cadre".
L'un des vice-présidents "représentera les Forces de Défense et de Sécurité et à ce titre il présidera notamment le Comité militaire de suivi de la Réforme des Forces de Défense et de Sécurité et s'occupera de toutes les questions militaires concernant le Nord du Mali", a-t-il affirmé.
L'autre vice-président, a-t-il dit, "représentera les autres composantes des forces vives de la Nation".
Par ailleurs, il a proposé la formation d'un gouvernement d' union nationale et d'un Conseil National de Transition (CNT).
Dans le gouvernement d'union nationale seront représentées " toutes les composantes des forces vives" et "les consultations conduisant à sa formation seront menées par le président de la République", a-t-il poursuivi.
Quant au CNT, "ayant une compétence consultative et regroupant les représentants des partis politiques présents ou non à l' Assemblée Nationale et des représentants de la société civile, il sera piloté par le vice-président représentant les forces vices", a-t-il précisé.
Le président Traoré a fait savoir que "les vice-présidents seront nommés et le Conseil National de la Transition (CNT) sera mis en place dans les meilleurs délais et en tout cas dans la quinzaine qui suivra la mise en place du gouvernement d'union nationale".
M. Traoré a également proposé la mise en place d'une " Commission Nationale aux Négociations (CNN) : conforme au souhait des chefs d'Etat de la CEDEAO formulé au point 18 du communiqué final de la deuxième réunion du groupe de contact sur le Mali".
Il a soutenu que cette commission "sera chargée d'engager avec les mouvements armés du Nord du Mali des pourparlers de paix en relation avec le médiateur de la CEDEAO afin de rechercher par le dialogue, des solutions politiques négociées à la crise".
Au terme des propositions, il a souligné la formulation d'une " requête en direction de la CEDEAO en fonction des conclusions de la mission qui a séjourné dernièrement à Bamako".
Le président malien a indiqué que l'ensemble de ces propositions "sont susceptibles d'améliorations et d'amendements".
"Je fais entièrement confiances aux services de sécurité maliens et à l'armée malienne pour assurer la sécurité du président de la République et celles des autres institutions de la République", a-t-il déclaré.
Il a aussi indiqué qu'il "reste entendu que ni le président, ni le Premier ministre, ni les ministres ne pourront se présenter à la prochaine élection présidentielle".