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Si le capitaine Sanogo refuse la décision de la "convention nationale" organisée par la COPAM, celle-ci va organiser une autre convention pour désigner un autre président de transition, a-t-il déclaré lors d'un rassemblement à Bamako.
Le 25 mai, a-t-il indiqué, "nous allons organiser un grand meeting pour informer l'opinion publique nationale et internationale que le capitaine Sanogo est notre choix".
Si le capitaine Sanogo, président du Comité nationale pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDRE, junte), "refuse d'être le président de transition, nous allons organiser une autre convention nationale pour désigner une autre personne afin que celle-ci soit le président de transition", a-t- il dit.
De l'avis de certains Maliens, le combat que mène la COPAM afin que le capitaine Sanogo, président du Comité nationale pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDRE, junte) soit le président de transition est une lutte "dont la cause est perdue d'avance".
Cette lutte n'a plus son sens dans la mesure où le capitaine Sanogo a signé le 21 mai un accord avec la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) pour que le président intérimaire continue à diriger la transition.