L’UA appelle à des solutions locales aux conflits face au "traitement injuste" de la CPI

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La présidente a tenu ces propos lors de l'ouverture de la session extraordinaire de l'Assemblée des chefs d'Etats et des gouvernements samedi au siège de l'UA à Addis-Abeba, en Ethiopie. Les chefs d'Etats et des gouvernements africains se sont réunis pour discuter des questions liées à la CPI, sous le thème "les relations de l'Afrique avec la CPI".

"L'UA est d'avis que la promotion de la justice internationale, la lutte contre l'impunité et celle contre les violations des droits de l'homme doivent aller de pair avec la promotion de la paix, de la sécurité, de la démocratie, de la réconciliation, de l'inclusion et de la stabilité", a affirmé Mme Dlamini-Zuma. Elle a indiqué que le continent africain et l'UA demeuraient engagés dans le système international de la justice et les actions internationales contre l'impunité.

"Nous devons toutefois faire plus pour renforcer l'intégrité et la capacité de nos systèmes judiciaires nationaux et continentaux, comprenant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples, de sorte que la CPI devienne effectivement la cour de dernière instance, comme définie par le Statut de Rome et comme prévue dans la poursuite de la justice, de la réconciliation et du respect des droits de l'homme et de la dignité demandés par les peuples africains", a souligné la présidente.

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Hailemariam Desalegn, Premier ministre de l'Ethiopie et actuel président tournant de l'UA, a noté que la démocratie, l'Etat de droit et le respect des droits de l’homme sont essentiels pour la paix et la stabilité, ainsi que le développement socio-économique de l'Afrique. Il a également annoncé que le traitement injuste de la CPI, dont les Africains sont victimes, était totalement inacceptable, et a invité la CPI à prendre sérieusement en considération les préoccupations de l'Afrique.