L’Ouganda reprendra le rapatriement volontaire des réfugié de RDC

Afriquinfos Editeur
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Cette reprise fait suite à une réunion tripartite de trois jours entre le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et des responsables du gouvernement rd-congolais.

"L'Ouganda, en collaboration avec le HCR, est prêt à débuter la sensibilisation des réfugiés congolais au rapatriement volontaire. Nous effectuerons ce travail (le rapatriement) avec toutes les considérations requises. Nous l'avons déjà fait par le passé et je suis sûr que nous saurons le refaire", a déclaré Musa Ecweru, secrétaire d'État aux secours, à la gestion des catastrophes et aux réfugiés.  

"Je voudrais appeler la communauté internationale à fournir les ressources nécessaires pour la mise en oeuvre réussie du rapatriement volontaire des réfugiés congolais en Ouganda", a-t-il ajouté.

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Richard Muyej Mangeze, ministre rd-congolais de l'Intérieur, a tenté d'apaiser les craintes concernant le manque de sécurité dans la partie orientale du pays.

"Nous sommes un Etat très responsable. Nous prenons soin de nos gens. Si les conditions qui causent des décès et l'insécurité étaient toujours là, nous ne pouvions pas venir à Kampala pour négocier le rapatriement de notre peuple", a déclaré Mangeze.

"La paix et la sécurité sont revenues à la région. Nous le consolidons. Notre force militaire et l'intervention de l'ONU ont réussi à neutraliser les forces négatives dans l'Est de la RD Congo", a-t-il ajouté.

Dans un communiqué conjoint publié à l'issue de la réunion, l'Ouganda, la RDC et le HCR ont convenu de procéder à une sensibilisation de masse en faveur du rapatriement volontaire des 184.000 réfugiés congolais vivant en Ouganda.

Les parties ont convenu que l'Ouganda et le HCR de mener une enquête sur l'intention de retour parmi les réfugiés congolais vivant dans les camps de réfugiés. L'enquête devrait être finalisée d'ici la fin de juillet 2014.

     En octobre 2010, l'Ouganda, la RDC et le HCR étaient tombés d'accord sur le rapatriement des réfugiés congolais. Mais le programme a été interrompu en raison de l'insécurité dans l'est de la RDC.