L’ONU et les FRCI mettent en place un dispositif sécuritaire d’urgence suite aux violences

Afriquinfos Editeur
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Selon le chef d'état-major général des FRCI, le général Soumaïla Bakayoko, un poste de commandement mixte a été mis sur pied pour coordonner les actions sur le terrain.

"La sécurité sera assurée à trois niveaux. Le premier cordon sécuritaire sera tenu par les Casques bleus de l'ONU, le deuxième par une force mixte et le troisième par les militaires, la police et la gendarmerie", a expliqué le chef de l'armée qui s'exprimait dimanche soir sur les antennes de télévision nationale.

Le général Bakayoko a par ailleurs fait état de patrouilles sur l'ensemble de la localité de Duékoué, pour veiller sur la sécurité des populations.

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L'officier a aussi évoqué l'émergence d'une unité d'intervention rapide et a garanti une escorte aux humanitaires afin d'accompagner les déplacés désireux de rentrer dans leurs villages d'origine.

La ville de Duékoué a de nouveau baigné dans la violence jeudi et vendredi après qu'un "braquage" eut fait cinq morts dans un quartier peuplé d'allogènes Malinké.

Des jeunes Malinké ont mené une descente punitive dans un site de déplacés abritant des autochtone Wê, faisant six morts parmi la population qu'ils accusent d'être l'auteur de l'attaque armée ayant fait cinq morts jeudi nuit dans le quartier Kôkôman, majoritairement constitué de Malinké.

L'ONU a condamné les violences et demandé aux autorités ivoiriennes de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité des biens et des personnes dans la région.