L’ONU exhorte "tous les acteurs politiques ivoiriens" à participer au "dialogue républicain" qui débute vendredi

Afriquinfos Editeur
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M. Koenders qui recevait une délégation de ce parti a fait état de la "nécessité" pour cette formation politique de prendre part à cette rencontre de discussions dont l'initiative émane du gouvernement ivoirien.

"C'est moi qui ai demandé au gouvernement de faire un dialogue officiel. Et je crois qu'il est important que tous les partis politiques y participent", a énoncé le peprésentant spécial adjoint du secrétaire général de l'ONU, estimant avoir eu une " très bonne discussion" avec le chef de la délégation du FPI, Laurent Akoun.

Au cours d'un point de presse, le porte-parole adjoint de l'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) Kenneth Blackman a pour sa part encouragé toutes les parties ivoiriennes à se mettre ensemble pour dialoguer en vue de parvenir à un consensus.

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Mardi dernier, le président par intérim du Front populaire ivoirien Miaka Oureto avait indiqué le parti n'était en mesure de prendre part au "dialogue républicain" prévu entre le pouvoir et l'opposition le 27 avril en raison d'une coïncidence de calendrier avec un autre événement jugé "important" aux yeux du FPI.

Le parti de l'ex-président qui avait demandé le report de la rencontre à une date ultérieure pour "avoir le temps" de terminer sa convention prévue dans la même période, n'avait pas obtenu gain de cause de la part du gouvernement qui a maintenu les dates du dialogue politique.

Outre le FPI, d'autres partis politiques de l'opposition et mouvements proches de M. Gbagbo, en l'occurrence Alternative citoyenne, Agir pour la paix et la nation (APN) et Liberté et démocratie pour la République (LIDER) ont également été invités tout comme le Rassemblement du peuple de Côte d'Ivoire (RPCI), un "regroupement des partis de gauche".

La reprise du dialogue avec l'opposition avait été annoncée le 20 mars par Jeannot Ahoussou-Kouadio, juste après sa nomination au poste de Premier ministre.

Lancées avant les législatives de décembre dernier, les discussions entre le pouvoir avait été suspendue à la suite de préalables posés par les partisans de Laurent Gbagbo qui réclamaient, entre autres, la libération de tous leurs camarades en détention (dont M. et Mme Gbagbo), le dégel des avoirs des responsables de l'ancien régime, la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI) et le retour des exilés.

L'échec des négociations avaient conduit le FPI à boycotter les législatives remportées par le parti de M. Ouattara avec plus de la moitié des sièges.