L’Onu condamne "fermement" l’attaque contre les forces de sécurité ivoiriennes

Afriquinfos Editeur
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Dans un communiqué transmis lundi à Xinhua, l'Onuci "s'incline devant les morts tout en réitérant sa condamnation de ces actes de violence".

La mission onusienne indique avoir envoyé des renforts pour appuyer l'armée ivoirienne dans la sécurisation du camp militaire d'Akouédo et ses environs.

Le camp militaire d'Akouédo à Abidjan a été attaqué lundi "vers 3h30" (locale et GMT), par un groupe armé non-identifié.

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"Le bilan provisoire de l'attaque est d'environ sept morts et une dizaine de blessés graves dans les rangs des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI)", selon l'Onuci qui ajoute que le groupe armé aurait pris des armes et munitions de l'armurerie avant de quitter les lieux.

"Le camp d'Akouédo héberge d'un côté un bataillon des FRCI et, de l'autre côté, un bataillon de l'Onuci", précise le communiqué.

Le Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, "condamne fermement" cette attaque ainsi que d'autres survenues le week-end contre les forces de défense et de sécurité ivoiriennes.

Dimanche, un commissariat de police et un barrage des FRCI à Yopougon et à Abengourou (est, 210 km d'Abidjan), et un camp militaire a été également attaqué.

"Selon les informations en sa possession, aucune perte en vies humaines n'a été enregistrée à Abengourou tandis que des rapports indiquent que cinq éléments des FRCI ont perdu la vie lors des attaques de Yopougon", indiqué le communiqué de l'Onuci.

Les attaques perpétrées par des individus armés non identifiés contre les forces de l'ordre en Côte d'Ivoire sont une "stratégie de harcèlement" destinée à "perturber la confiance qui se consolide" dans le pays, a estimé lundi le gouvernement ivoirien après une "réunion de crise".