Quelque 800.000 Rwandais ont été tués dans le génocide survenu entre avril et juin 1994, à la suite de la mort du président rwandais Juvénal Habyarimana, un Hutu, dont l’avion avait été abattu au-dessus de l’aéroport de Kigali le 6 avril 1994.
« La communauté internationale ne veut pas voir de pareils actes inhumains se reproduire dans un autre pays du monde », a déclaré Stella Vuzo, responsable de l’information en Tanzanie, lors d’une conférence de presse avant la commémoration des 20 ans du génocide rwandais le 7 avril.
L’ONU a admis qu’il y avait eu des faiblesses dans la réaction face au génocide et que ce type de problèmes avait été discuté et résolu pour veiller à ce que la paix et la sécurité prévalent partout dans le monde.
L’ONU a soutenu le Rwanda pour faciliter sa stabilisation peu après le génocide, en mettant en place le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPI-R) à Arusha en 1995, un tribunal qui a déjà traité au moins 93 dossiers et condamné 73 suspects, a déclaré la responsable de l’ONU.
Afin de s’assurer que la paix et la stabilité règnent, l’ONU a formé une l’initiative Rights UP Front visant à répondre de manière rapide aux violations des droits de l’Homme.
L’ambassadeur rwandais en Tanzanie Ben Rugangazi a déclaré que la réconciliation était la meilleure manière d’aplanir et de résoudre les conflits d’origine ethnique dans la société.
Le Rwanda a tiré les leçons de ce qui s’est passé en 1994 et la réconciliation s’est avérée la meilleur option pour mettre fin à la haine et aux combats au sein de la population rwandaise.
L’envoyé rwandais a déclaré que la commémoration du génocide rwandais donnait au monde l’opportunité de réfléchir à ce qui s’est produit au Rwanda ces 20 dernières années et ainsi de mettre en place des stratégies fortes pour y mettre un terme dans les autres pays.
« Nous voulons que tout le monde comprenne ce qui s’est passé et dise non au génocide, non seulement au Rwanda mais dans tous les pays du globe », a-t-il dit.
