L’extradition d’un ancien ministre ivoirien dénoncée par une association béninoise

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Dans une déclaration publiée mercredi à Cotonou, "l'ODHP dénonce l'attaque frontale des droits des refugiés par les autorités togolaises comme partie intégrante d'un complot des gouvernants ouest-africains".

L'organisation souligne qu'au moment de l'extradition de Moïse Lida Kouassi, le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara participait à une conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Uemao à Lomé, dans la capitale togolaise.

Selon la déclaration, la Convention de Genève du 28 juillet relative au statut des refugiés prévoit "qu'aucun des Etats contractant n'expulsera ou ne refoulera, de manière que ce soit, un refugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son, appartenance à un groupe social ou de ses opinions politiques".

- Advertisement -

Citant encore la Convention de Genève sur le statut des refugiés, l'ODHP ajoute que "dans le cas où un demandeur d'asile, même si le statut de refugié lui a été refusé, fait l'objet d'une mesure d'éloignement du territoire, le choix de la frontière doit lui être laissé; la remise aux autorités de son pays d'origine de toute personne se trouvant dans cette situation n'est pas acceptable et constitue un abus de pouvoir".

Pour l'ODHP, "Aujourd'hui, sur la base des pressions évidentes, le Togo procède à une extradition de refugié ivoirien pour donner l'exemple aux autres gouvernants ouest-africains".