L’envoyé spécial de l’IGAD rencontre des ex-prisonniers politiques sud-soudanais

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

 

Cette réunion entre les envoyés de l’IGAD et les dirigeants du MPLS a eu lieu à Addis Abeba, capitale de l’Éthiopie, et les diplomates de l’IGAD ont commenté que les négociations pour résoudre la crise au Soudan du Sud n’avançaient pas aussi vite que désiré.

« Les négociations pour résoudre la crise dans notre pays frère qu’est le Soudan du Sud sont en bonne voie, mais il est certain que nous tous qui sommes impliqués dans ce processus souhaiterions qu’elles progressent plus rapidement », a déclaré l’ambassadeur Seyoum Mesfin, président des envoyés spéciaux de l’IGAD, à l’ ouverture de ce sommet.

L’ambassadeur Seyoum a observé que le conflit au Soudan du Sud affectait toute la région de l’IGAD en général et ce pays en particulier.

- Advertisement -

Le président des envoyés spéciaux de l’IGAD a souligné la nécessité que tous les acteurs au Soudan du Sud participent à ces négociations par différentes modalités visant à mettre fin au conflit et à apporter une paix durable dans ce pays.

Il a réaffirmé que les dirigeants de l’IGAD appelaient, depuis le tout début du conflit, à un dialogue politique incluant toutes les parties résoudre la crise au Soudan du Sud.

Dans un discours à cette occasion, l’un des dirigeants du MPLS et l’un des 11 ex-détenus, Pagan Amum, a déclaré que le conflit qui ravage le Soudan du Sud depuis décembre 2013 s’été révélé d’une violence catastrophique, avec des massacres, des violations des droits de l’Homme et des pertes en vies humaines innocentes et en destructions matérielles.

Qualifiant l’accord signé vendredi dernier à Addis Abeba entre le président Salva Kiir Mayardit et l’ex-vice-président Riek Machar d’étape importante pour mettre fin à la crise dans le pays, M. Amum a souligné que cet accord devrait être respecté.

Cet accord est une étape pour amener la paix et la démocratie au Soudan du Sud, a-t-il déclaré.

« Nous, dirigeants du MPLS, appelons à mettre fin immédiatement à la guerre, et nous considérons l’accord signé le 9 mai 2014 à Addis Abeba en vue de mettre fin au conflit entre les deux dirigeants, le président Kiir et l’ex-vice-président Riek Machar, comme une étape, et une étape importante, pour mettre fin à cette guerre », a-t-il dit.