La RDC et le Congo tiennent à l’inscription de la rumba sur la liste du patrimoine immatériel et culturel de l’UNESCO

Afriquinfos Editeur
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Kinshasa (© 2021 Afriquinfos)– C’est le branle-bas de combat du côté des deux bords du fleuve Congo. Les autorités des deux pays (RDC et Congo) militent pour l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’humanité à l’instar du reggae ou encore de la rumba cubaine. Une campagne officielle a été lancée le 18 août dernier à Kinshasa pour porter et défendre le dossier auprès de l’Unesco.

Déjà un an, qu’une requête a été déposée auprès de l’Unesco pour inscrire la rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’humanité.  Mais un coup d’accélérateur vient d’être donné au projet par les autorités congolaises alors que la décision de classer ou non ce style musical, sera rendue en fin d’année. Une cérémonie officielle a donné le ton à une campagne pour laquelle, la Ministre de la Culture congolaise, Catherine Kathungu Furaha, appelle à une mobilisation générale. Les médias, les réseaux sociaux, les ambassades, les ministères, les universités et écoles, sont tous sollicités pour faire la promotion de la Rumba.

«Il nous reste la phase de promotion et de lobbying (…) afin d’appuyer activement cette candidature d’ici la fin de l’année 2021 », a déclaré André Yoka Lye Mudaba, directeur général de l’Institut national des arts et président du comité mixte pour la promotion de la rumba congolaise.  Tout le monde doit donc mouiller le maillot pour faire inscrire la rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’Unesco. Style musical issu de sa version cubaine, la rumba congolaise fait partie de l’ADN des habitants des deux bords du fleuve Congo et exporté à travers le monde grâce à d’illustres ambassadeurs incarnés de nos jours par les Koffi Olomidé, le regretté Papa Wemba, Fally Ipupa ou encore Ferré Gola.

S.B.

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