Football/La mythique génération Tunisie 1978 perd une icône : Hammadi Agrebi

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

Sfax (© 2020 Afriquinfos)- Hamadi Agrebi n’est plus. La légende tunisienne du football est décédée le 21 août dernier à l’âge de 69 ans. Il avait notamment pris part avec les Aigles de Carthage à l’historique Coupe du monde de 1978 en Argentine.

«Le magicien» comme il était surnommé est considéré comme l’un des footballeurs tunisiens les plus talentueux de l’histoire. Milieu offensif de grande qualité et doté d’une technique hors du commun, Hamadi Agrebi (de son vrai nom Mohamed Ben Rhaiem) a essentiellement fait sa carrière au sein de CS Safxien, son club de cœur où il a évolué pendant 16 ans (1970-1986).

Le natif  de Sfax (20 mars 1951) est rentré dans la légende après la Coupe du monde 1978 en Argentine où il a brillé de mille feux. Avec ses coéquipiers, ils ont notamment surpris la planète football en devenant la première sélection africaine à obtenir une victoire en phase finale de Coupe du monde. Une victoire 3 buts à 1 contre le Mexique, une défaite 0-1 contre la Pologne et un match nul 0-0, face à l’Allemagne ! Cette campagne se soldera donc par une victoire, un nul et une défaite, mais a constitué un évènement exceptionnel en Tunisie, dans les pays arabes et en Afrique. Cet exploit de la Tunisie a d’ailleurs ouvert la voie à un 2ème ticket au Mondial pour le continent africain qui jusque-là ne bénéficiait que d’un seul représentant. Agrebi a porté la tunique des Aigles de Carthage à 35 reprises inscrivant 4 buts, de 1972 à 1980.

Le président de la République Kaïs Saïed s’est déplacé vendredi soir dans la ville de Sfax où il a présenté ses condoléances à la famille de Hamadi Agrebi. Le défunt a été inhumé le samedi 22 août au cimetière Chaâri, Km 4 route de Tunis, à Sfax. Auparavant, les fans du CSS ont pu faire leurs adieux à un joueur qui aura marqué profondément son époque, lors de l’exposition de son corps au stade Taieb Mhiri de Sfax, samedi matin. Le Complexe sportif du CSS a été rebaptisé au nom de l’illustre défunt pour le projeter dans la postérité.

- Advertisement -

 

Boniface T.