Infrastructures: Le Maroc prend encore de l’avance sur le reste de l’Afrique avec l’autoroute de contournement de Rabat

Afriquinfos
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Ce nouvel axe routier qui a mobilisé de gros investissements fait partie d’un plan supervisé par la Société Nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) visant à asseoir une connectivité des centres-villes aux périphéries dans le but de faciliter le trafic de et vers la capitale politique du Maroc et garantir la fluidité de circulation vers les quartiers adjacents et vers la nouvelle ville de Tamesna, outre son apport dans la réduction des pourcentages d’accidents de la route.

L’autoroute de contournement de Rabat constitue une infrastructure essentielle qui permettra d’alléger l’encombrement de la circulation, a indiqué le Directeur général de la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM), Anouar Benazzouz. Il permettra en outre d’alléger les fardeaux liés à la circulation et au voyage, tout en réduisant à la fois le temps et le coût des trajets, ainsi que la consommation du carburant. Ce projet relie les grands axes autoroutiers du Sud, du Centre. Ce nouvel axe autoroutier est connecté à l’autoroute Casablanca-Rabat au nord de Témara.

La réalisation des autoroutes relève d’un défi stratégique pour le Royaume chérifien qui table non seulement sur la mise à niveau de ses infrastructures, mais également sur l’allègement des charges financières relatives à la réalisation des autoroutes.

Les infrastructures routières, une priorité pour le Royaume

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Mohammed VI a placé les infrastructures routières, notamment les autoroutes et voies express, au cœur des grands chantiers structurants que connaissent les différentes régions du Royaume au regard de leur rôle fondamental dans le soutien et l’encouragement des investissements et la promotion de l’attractivité de l’économie nationale.

La réalisation du réseau autoroutier national a mobilisé des investissements de près de 45 milliards de dirhams, financés à hauteur de 20% par ADM et des donateurs étrangers.

Le Plan routier à l’horizon 2035 prévoit, en outre, la construction de 1.800 km sur les 20 à 25 prochaines années, outre la sauvegarde du patrimoine routier et le désenclavement du monde rural, l’amélioration du niveau des services du réseau, la réalisation de 600 km supplémentaires de voies express et l’élaboration d’un programme national supplémentaire dédié aux routes rurales. Il vise également la réalisation de 3.400 km d’autoroutes, 5.500 km de routes et 2.100 km de voies express pour un investissement global de 96 milliards de dirhams.

Il a, de même, pour objectif de moderniser le réseau existant en réaménageant 7000 km de routes pour un budget de 55 milliards de dirhams, d’élargir et renforcer 24.000 km de routes, reconstruire 300 grands ouvrages et restaurer 100 ouvrages pour un montant de 70 milliards de dirhams, alors que 30 milliards de dirhams seront dévolus aux routes rurales pour la réalisation de 30.000 km d’ici 2035.

L’effort d’investissement a aussi permis de doter le Royaume d’un réseau autoroutier dense et d’un réseau ferroviaire de plus de 2.000 km, desservant 80% de la population urbaine et transportant 40 millions de tonnes de fret par an.

                                                     Georges SAMIR