Guinée équatoriale : Du blanchiment dans les hautes sphères

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C’est une enquête de longue haleine que mènent les magistrats français depuis 2010 afin d’éclaircir les conditions d’acquisition de biens immobiliers et mobiliers de trois présidents africains (Denis Sassou Nguesso (Congo), Teodoro Obiang et le défunt président gabonais Omar Bongo) en France. Ceux-ci sont soupçonnés d’avoir financé leurs acquisitions à l’aide de fonds publics appartenant à leur pays respectif.

Un mandat d’arrêt international avait déjà été lancé en 2012 à l’encontre de Teodorin Obiang, fils de Teodoro Obiang, mais celui-ci avait invoqué une immunité en vertu de son statut de vice-président du pays. Aujourd’hui encore, le jeune homme entend faire appel de cette mise en examen car son immunité internationale n’a toujours pas été levée en Guinée équatoriale.

En juillet dernier, un luxueux appartement parisien qui semblait-il appartenait à Teodorin Obiang avait été saisi par la justice. Cela fait des années que des objets de valeur sont saisis aux domiciles de ces chefs d’Etats, et notamment du vice-président équato-guinéen.

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La mise en examen de Teodorin Obiang est la première inculpation dans l’affaire des « biens mal acquis ». Il faudra voir si les inculpations se poursuivent.

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