Leur porte-parole, Fatoumata Faty, a affirmé, au cours d'une cérémonie, que ces villages ont décidé "de respecter les droits humains en abandonnant les pratiques néfastes de l'excision et du mariage précoce afin de contribuer au retour de la paix en Guinée-Bissau".
Cette cérémonie s'est tenue sous la présidence du ministre de l'Education, Vicente Pungura, qui a déclaré que "la bataille pour l'abandon de telles pratiques a, d'ores et déjà, été gagnée mais pas la guerre".
"Nous gagnerons la guerre, a-t-il martelé, lorsque toute la Guinée-Bissau aura abandonné définitivement de telles pratiques qui portent un sérieux préjudice à la santé de la femme".
Chaque année des milliers de jeunes filles sont excisée en Guinée-Bissau. Le Parlement a déjà voté une loi pour traduire en justice tous les exciseuses et auteurs de ces pratiques néfastes.
Ce projet qui a conduit à la signature de la déclaration de Cambadjou a été financé simultanément par l'UNICEF et le FNUAP ( deux Fonds des Nations Unies pour l'Enfance et la Population).
