Selon lui, "le gouvernement de transition s'engage à payer cette dette, mais il est sous embargo de la part de ses partenaires au développement et il est bloqué de toute part".
La Guinée-Bissau, a-t-il poursuivi, a toujours besoin de l'intervention de ces partenaires pour payer ses dettes.
"Comme elle ne compte plus du tout sur les bailleurs de fonds, vous pouvez vous imaginer les difficultés auxquelles nous sommes confrontés", a-t-il souligné.
"C'est pour cela que les syndicats d'enseignants doivent faire preuve de patriotisme, d'autant que la situation économique actuelle du pays n'est ni de la faute des enseignants, ni des gouvernants de transition", a-t-il poursuivi.
Le ministre a lancé "un vibrant appel" aux partenaires de développement de Bissau pour trouver une solution définitive à la situation qui prévaut.
Pour sa part, Luis Nancassa, président du SINAPOF, un des deux syndicats d'enseignants, il a affirmé que les enseignants sont mécontents, car deux mois salaire leur ont défalqués pour fait de grève alors qu'ils n'ont perçu qu'un seul mois d'arriérés de salaires pour reprendre le chemin de l'école.
"Si ce problème n'est pas réglé nous allons reprendre notre mouvement de protestation contre une telle injusticeis", a-t-il menacé.
La Guinée-Bissau ne consacre que 6% de son budget, supporté à 80% par les bailleurs de fonds, au système éducatif.
