Les syndicats exigent notamment le paiement total des salaires à terme échu. Mais, si la paralysie des cours dans les écoles publiques devrait se terminer le 15 décembre prochain, comme prévu par les enseignants, l'année scolaire risque d'être annulée, selon le ministre de l'Éducation, Alfredo Gomes.
Le ministre a demandé aux enseignants de suspendre la grève et a promis de chercher des fonds auprès des donateurs, mais les enseignants ont refusé la proposition.
Face à cette situation, le gouvernement a affirmé qu'il attend l'appui des partenaires internationaux, dans le cadre du " Fonds d'urgence pour la Guinée-Bissau", une initiative visant à collecter des financements pour les secteurs sociaux, notamment l'éducation et la santé.
Pour sa part, le chef de l'état-major général des forces armées, António Enjai, a reproché au gouvernement de "n'avoir rien fait pour résoudre la crise socio-économique qui prévaut dans le pays".
Il a formulé cette critique la semaine dernière, au cours d'une réunion consacrée au secteur de la défense et de la sécurité, où Rui Duarte Barros, chef du gouvernement était présent.
