Ce système de recensement a été adopté au sortir des concertations entre le chef de l'Etat et toute la classe politique, a précisé le président de la République de transition bissau- guinéen Manuel Serifo Nhamadjo, devant les députés réunis en session extraordinaire.
L'adoption de ce système met fin à la polémique instituée par plusieurs dirigeants politiques qui avaient fait du recensement biométrique un préalable à la tenue des élections législatives et présidentielles. Ces élections devraient consacrer le retour de la Guinée-Bissau à une vie constitutionnelle normale après le coup d' état militaire d'avril 2012.
Le recensement manuel amélioré consiste à recenser l'électeur et à apposer sa photographie sur sa carte d'électeur, selon un système qui empêche de retirer la photo de la carte, selon le directeur général du bureau d'appui au processus électoral, Cristiano Na Bitan.
La confection des cartes et les corrections des registres nécessiteront un budget de plus de sept milliards de francs CFA, a- t-il précisé.
Le président Nhamadjo, a appelé la communauté internationale à libérer les fonds nécessaires à l'organisation des scrutins, estimant que "toutes les conditions sont maintenant réunies pour l' organisation des élections en novembre".
Pour la première fois depuis 1994, les ressortissants bissau- guinéens établis à l'étranger pourront participer à l'élection générale, dans les pays où la communauté bissau-guinéenne est bien représentée, a indiqué le président Nhamadjo.
